par Dominique Raizon
Article publié le 16/10/2007 Dernière mise à jour le 16/10/2007 à 16:30 TU
Le projet de vaccin contre le paludisme de Sanofi-Pasteur est actuellement en phase pré-clinique, et l’accord qui vient d’être signé entre les deux partenaires est l'aboutissement d'une collaboration de longue date.
Responsable du laboratoire de parasitologie biomédicale à l'Institut Pasteur
« Il y a un effort d'investissement très important pour arriver à un vaccin. »
Selon une idée reçue, le paludisme est confiné au seul continent noir. Pourtant, souligne Pierre Druilhe responsable du laboratoire de parasitologie biomédicale à l’Institut Pasteur, « la maladie fait beaucoup de mal en Inde où elle revient, en Asie du Sud-Est, en Amérique du Sud, et même au Brésil, ralentissant l’activité économique des pays.» La raison en est, selon Pierre Druilhe, que « les pays africains ont des systèmes de santé plus faibles qu’en Asie ou en Amérique du sud, d’où une mortalité plus élevée.»
Les décès concernent majoritairement les populations d’enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. L’Afrique, et plus particulièrement les pays d’Afrique sub-saharienne (80% des cas) étant au premier rang des victimes, selon des chiffres de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS, 2005) cités par Sanofi Pasteur.
Les Français ne sont pas les seuls à s’activer pour trouver un vaccin. En Espagne, des chercheurs de l'Université de Barcelone travaillent avec la compagnie pharmaceutique Glaxo Smith Kline : un premier vaccin a été mis à l'essai sur plus de deux mille enfants au Mozambique.
16/10/2007 à 17:17 TU