par Dominique Raizon
Article publié le 20/02/2008 Dernière mise à jour le 22/02/2008 à 13:32 TU
Banc de poissons, récif autour de Nouméa, Nouvelle-Calédonie.
(Photo : IRD)
L'objectif de cette convention, signée à la demande du ministère de l'Ecologie dans le cadre du Grenelle de l’environnement est de dessiner un « tableau de bord » des eaux sous-juridiction française, en métropole et dans les DOM-TOM, qui servira de base aux politiques nationale et européenne. Le projet de directive européenne pour la protection du milieu marin exige un état des lieux avant la définition de stratégies nationales.
Huit zones classées d’ici 2012
« Actuellement, moins d'un pour cent du domaine maritime français fait l'objet d'une protection, contre 10% recommandés par la Convention sur la biodiversité à laquelle adhère Paris », souligne le député de la Somme Jérôme Bignon (UMP), président de l'Agence des aires marines protégées. Pour combler ce retard, la Stratégie nationale marine pour la création d'aires protégées a décidé en novembre 2007 d'avoir huit zones classées d'ici 2012. Une seule existe à ce jour, avec le Parc naturel marin de la mer d'Iroise (créé en septembre 2007). « Deux autres zones protégées suivront à Arcachon et dans l'estuaire de la Gironde, « sans doute après les municipales », estime-t-il.
« Une mission d'études pour la création d'un parc à Mayotte a été lancée fin décembre 2007, celle des Trois Estuaires dans la Somme et le Pas-de-Calais doit l'être prochainement », a assuré Jérôme Bignon. L'Agence qu'il préside est compétente pour les Caraïbes et l'Océan Indien, mais pas sur la Polynésie ni la Nouvelle Calédonie, en raison du statut d'autonomie de ces territoires du Pacifique.
Pour en savoir plus:
Site de l'Ifremer (cliquez ici)
Premier colloque national sur les aires marines protégées (cliquez ici)
Colloque national sur les AMP (cliquez ici)
Site des aires marines (cliquez ici) et (ici)
A propos des aires marines
22/11/2007