par Michèle Diaz
Article publié le 28/03/2008 Dernière mise à jour le 01/04/2008 à 08:22 TU
Depuis les premières épidémies qui sévirent au Soudan et au ex-Zaïre (aujourd’hui République Démocratique du Congo) en 1976, et au fil des nombreuses épidémies qui ont émaillé ces 30 dernières années, la connaissance du virus a beaucoup progressé. Aujourd’hui, la confirmation que l’un des réservoirs du virus se trouve chez la chauve-souris ou que la transmission se fait principalement par les singes, ne permet pas, néanmoins, d’aboutir à un quelconque traitement : il n'existe pas de médicament, pas de vaccin non plus.
L’isolement du ou des malades réduit les risques de propagation jusqu’à ce que le foyer de la maladie s’éteigne de lui-même. L’arrivée d’équipes internationales et de leur infrastructure n’est pas toujours bien perçue sur le terrain, peu enclin à la haute technologie, une incompréhension due aux croyances, aux coutumes et autres résistances du même ordre.
Directeur de recherche à l'IRD et chef de l'unité des maladies émergentes à Franceville au Gabon.
« Nous cherchons à identifier la source animale et les modalités de transmission à l'homme. »
Les participants se sont également penchés sur une stratégie de communication auprès des populations locales. Les scientifiques gagnent à travailler en coopération avec de nouveaux acteurs tels que les anthropologues et sociologues. Un lien qui semble actuellement essentiel face aux nécessaires changements comportementaux en matière de lutte contre les épidémies du virus ebola et marburg, deux germes que les virologues considèrent comme des jumeaux.
Géographe de santé au Centre international de recherche médicale de Franceville (Gabon).
« Décideurs, agents de terrain et populations : les différentes échelles d'action doivent communiquer entre elles. »
Responsable du service Alertes et réponses aux épidémies et pandémies des maladies infectieuses à l'OMS.
« Les progrès en matière de nouveaux vaccins et traitements doivent pouvoir bénéficier à la recherche et à la santé publiques en Afrique. »
Pour en savoir plus :
Site de l'OMS consacré au virus ebola (cliquez ici)
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