Don d’organes

« On peut sauver des vies après son décès »

par Dominique Raizon

Article publié le 17/10/2008 Dernière mise à jour le 17/10/2008 à 17:57 TU

© France Adot

Malades en attente, pénurie de donneurs, accès équitable pour tous à la greffe, respect de la volonté du donneur, éthique commune, interdiction de tout trafic etc : à l’initiative de l’Organisation Mondiale de la Santé, la Fédération des associations pour le Don d’organe et de tissus humains (FADOT) place cette troisième Journée mondiale sous le signe de la solidarité humaine.

La transplantation d'organes s'est généralisée dans le monde au cours des cinquante dernières années. C’est actuellement le traitement qui présente le meilleur rapport coût efficacité pour l'insuffisance rénale au stade terminal. La transplantation constitue aussi la seule solution disponible pour les personnes qui ont le foie, le poumon ou le cœur en phase de défaillance terminale.

La France, pour sa part, fait face à une pénurie persistante dans ce domaine : 13 000 personnes étaient en attente d’une transplantation à la fin de l’année dernière, plus de 200 sont décédées faute d’un organe disponible à temps. Pourtant, le nombre de greffes réalisées ne cesse d’augmenter depuis 10 ans – en particulier pour le rein et le foie, les plus fréquentes. Alors pourquoi cette pénurie ?

En France, depuis 1976, la législation concernant le don d’organes repose sur le consentement présumé : si l’on ne s’y est pas formellement opposé de son vivant, auprès de l’agence de la biomédecine, en s'inscrivant sur le registre national des refus, on se trouve donneur par défaut. Ceci étant, les proches du défunt, consultés par les médecins, peuvent s'opposer au prélèvement et les médecins sont tenus de respecter la décision.

Pour en savoir plus :

Consulter le site de la Fédération des Associations pour le Don d’Organe et de Tissus Humains  (FADOT)