par Dominique Raizon (avec AFP)
Article publié le 20/10/2008 Dernière mise à jour le 20/10/2008 à 13:24 TU
Les cellules à l'oeuvre dans la résorption de l'os ancien et la formation de la nouvelle matrice osseuse
© Pierre Marie/ Cnrs
Même dans les pays riches de l’Europe de l’Ouest, seul un patient sur trois est diagnostiqué et un patient sur cinq reçoit un traitement efficace après la survenue d’une première fracture. Or, cette maladie peut considérablement altérer la qualité de vie par les douleurs, par les déformations, un alitement et une dépendance chroniques, et parfois raccourcir l’espérance de vie suite à des problèmes de santé secondaires, résultant d’une perte d’autonomie et de mobilité.
L’addiction au tabac, la consommation importante d’alcool sous toutes ses formes, la sédentarité, l’alimentation pauvre en calcium et enrichie en sel sont tous des facteurs de risques aggravants d’ostéoporose que chacun peut éviter. Et, il existe actuellement un arsenal thérapeutique de plus en plus important, permettant de traiter la maladie, si celle-ci est déclarée.
L'ostéoporose, futur problème de santé publique
Les autorités médicales alertent l’opinion : « En raison du vieillissement progressif de la population, le nombre de patients atteints va augmenter exponentiellement et faire de l’ostéoporose un des grands problèmes de santé publique futurs, à côté du diabète, des maladies cardiovasculaires, tumorales, du Sida », soulignent.
Autour du sujet