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Génétique/ Cancer

Naissance d’un bébé trié sur le volet

par Caroline Langlois

Article publié le 29/12/2008 Dernière mise à jour le 13/01/2009 à 12:45 TU

Une femme a mis au mondeau début du mois, en Grande-Bretagne, une petite fille qui a fait l'objet d'un diagnostic préimplantatoire (DPI) afin d’éviter que, plus tard, l'enfant soit susceptible de développer un cancer du sein.

Le diagnostic préimplantatoire permet avant même la fécondation, de trier les embryons, afin d'écarter ceux qui pourraient être porteur du gène responsable de la maladie. Dans le cas précis de cet enfant britannique, il s’avère que trois femmes de la famille ont été touchées par un cancer du sein et les parents ont donc souhaité que leur enfant ne soit pas porteuse du gène spécifique de la maladie -qui aurait accru de 50% à 80% les risques de développer cette pathologie.

Pour se faire il y a donc eu fécondation in vitro (FIV), puis biopsie de l'embryon ; enfin, après s'être assuré que celui-ci n'était pas porteur du gène en cause, l’embryon a été implanté dans l'utérus de la mère.

En France, cette pratique n’est autorisée que pour écarter les gènes dont on est certain qu'ils seront à l'origine de maladies incurables. Dans d'autre pays d'Europe, comme en Grande Bretagne, la réglementation est plus souple.

Le diagnostic pré-implantatoire est utilisé de façon plus ou moins contrôlé dans le monde. Ainsi,  aux Etats unis, en Inde et en Chine, il peut même être utilisé pour choisir en amont le sexe de l'enfant, ce qui fait dire à certains, que la pratique du Diagnostic preimplantatoire n'est autre qu'une recherche de l'enfant parfait.