Article publié le 20/03/2009 Dernière mise à jour le 20/03/2009 à 14:08 TU
Il n’y a aujourd’hui dans le monde que 5% des eaux en réseau qui sont gérées par des sociétés privées. Malgré les craintes souvent exprimées sur le sujet, cette part devrait vite augmenter.
Avec notre correspondant à Istambul, Jérôme Bastion
Selon Gérard Payen, représentant des opérations privées des services de l’eau et conseiller à l’Organisation des Nations unies : « Le monde a besoin de politique plus ambitieuse pour développer l’accès à l’eau potable. Et pour cela, il faut mobiliser toutes les énergies. Les entreprises privées peuvent y contribuer lorsque les gouvernements leur demandent. Leur métier, c’est d’apporter l’accès à l’eau aux gens, et ils le font. Par exemple ces quinze dernières années, les entreprises privées ont apporté de l’eau, ont changé la vie de 25 millions de personnes dans les pays en développement ». « Partout dans le monde, la puissance publique garde le contrôle du tarif »La démarche a beau faire peur, elle est très encadrée et limite l’opérateur à une stricte fonction technique, rappelle Jean-Louis Chaussade, directeur général de Suez Environnement : « Dans tous les modèles de gestion participative ou de gestion privée dans le monde, en fait, il y a une répartition du rôle entre l’entreprise privée et la puissance publique. Partout dans le monde, la puissance publique garde le contrôle du tarif, des investissements et de toute une série de données qui lui sont propres ».
Possible synergie entre public et privé, la gestion déléguée où la puissance publique reste maître d’œuvre et confie les opérations de technique à une société très contrôlée. Un modèle rôdé que les Français souhaitent exporter.
Pour en savoir plus :
Consulter le site du Forum de l'eau
Sur le même sujet