par Dominique Raizon (avec AFP)
Article publié le 24/06/2009 Dernière mise à jour le 24/06/2009 à 15:11 TU
« Les participants ont reconnu la nécessité d'un appui accru aux pays en développement, qui seront de loin les plus affectés » par le réchauffement global, selon le résumé final de ce rendez-vous, lu à la presse par Elvira Quesada, ce qui devrait augurer d'un nouvel équibre des engagements contre le réchauffement climatique.
Le rendez-vous mexicain était le troisième des ministres de l'Environnement du Forum des énergies majeures (MEF) en vue de la conférence sur le climat de Copenhague, en décembre, où doit être scellé un accord international, sous l'égide des Nations unies, pour remplacer le protocole de Kyoto qui expire en 2012. L'objectif est d'inventer un nouveau régime multilatéral de lutte contre le réchauffement, intégrant les Etats signataires du Protocole de Kyoto mais aussi, maintenant, les Etats-Unis, et qui confère de nouvelles obligations de réduction d'émissions aux grandes économies émergentes, jusqu'ici dispensées de contraintes.
« Contacts et discussions entre les grandes économies »
Le président mexicain, Felipe Calderon, a appelé lundi à « des incitations économiques » pour aider les pays en développement à atteindre leurs objectifs de lutte contre le réchauffement climatique.
« L'Union européenne ne chiffrera pas son soutien financier pour aider les pays pauvres à lutter contre le réchauffement climatique avant de connaître leurs besoins et les intentions des autres pays riches », ont réaffirmé mardi la Commission et la présidence tchèque de l'UE. « Les chiffres sont en préparation. Des contacts et des discussions sont en cours entre les grandes économies », a indiqué le ministre tchèque de l'Environnement, Ladislav Miko, à Bruxelles avec le commissaire à l'Environnement, Stavros Dimas, pour présenter une « semaine verte » consacrée au changement climatique.Felippe Calderon a également exhorté les négociateurs à ne pas laisser la récession mondiale influer sur les décisions d'investissements immédiats contre le changement climatique : « Il nous faut rompre avec certaines anciennes manières de penser, et aussi avec nombre d'intérêts qui nous ont empêchés de parvenir à un accord », a-t-il déclaré, soulignant que le Mexique a été le premier pays en développement à entreprendre unilatéralement une réduction de ses émissions de dioxyde de carbone, en l'occurrence de 50 millions de tonnes/an.
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