par Christophe Carmarans
Article publié le 14/06/2009 Dernière mise à jour le 16/06/2009 à 17:17 TU
Espagne - Nouvelle Zélande 5-0
Espagne : Torres (6e, 15e, 17e), Fabregas (24e), Villa (48e)
De l’Espagne, les footballeurs Néo-Zélandais ne gardaient que le souvenir d’un 13-0 encaissé en 1997 lors du Mondial des moins de 17 ans, la seule fois où les deux pays s’étaient affrontés en compétition, toutes catégories d’âge confondues. Dimanche, au Royal Bafokeng Stadium de Rustenburg, on était parti sur les mêmes bases puisque les Espagnols menaient déjà 4-0 après 24 mn de jeu face à des Kiwis d’une insigne faiblesse. Entre l’inexpérience patente des uns et la maîtrise technique des autres, l’écart était considérable si bien que les champions d’Europe donnaient parfois l’impression d’être à l’entraînement, comme un champion d’Europe peut l’être face à un sparring partner de faible niveau.
Hat-trick pour Torres
Redoublements de passes, décalages et centre en retrait, cela marchait presque à tous les coups et après avoir ouvert la marque dès la 6e mn d’une frappe enroulée de 18 m sur un service de Cesc Fabregas, Torres ne mettait que 11 mn pour signer le troisième hat-trick (trois buts consécutifs) de l’histoire de la compétition, rejoignant ainsi Romario et Ronaldo dans les tablettes, on a connu plus mauvaise compagnie. Le deuxième but était venu d’une accélération de son coéquipier à Liverpool Albert Riera suivi d’un centre millimétré de David Villa. Et le troisième d’un nouveau centre de la gauche, cette fois venu de Joan Capdevila, qu’El Nino, concluait d’une tête en pleine extension, son 22e but en 63 sélections. Capdevila était également à l’origine du 4e but, lui aussi inscrit par un Espagnol exilé en Angleterre : Fabregas. Seul face au but, le Gunner ne se faisait pas prier pour aggraver le score (24e).
Plus rien n’était marqué jusqu’à la mi-temps mais, dès la reprise, on pensait l’Espagne repartie de plus belle. Une accélération fulgurante de Torres sur la gauche laissait sur place la défense néo-zélandaise. Andrew Boyens semblait en mesure de se saisir du centre du buteur de Liverpool mais il se rendait coupable d’une toile monumentale dont profitait Villa (48e). L’attaquant de Valence - désormais convoité par le Real Madrid et par le FC Barcelone - rejoignait ainsi Fernando Hierro à la deuxième place des meilleurs buteurs de la Roja avec 29 réalisations en équipe nationale. S’ils en avaient eu besoin, les Ibères auraient pu marquer davantage mais le sélectionneur Vincente Del Bosque faisait sagement sortir Xavi, Sergio Ramos et Torres autour de l’heure de jeu. L’Espagne pouvait attendre tranquillement la rencontre de mercredi contre l’Irak. Elle en est à treize victoires d’affilée et trente-trois matchs consécutifs sans défaite, à seulement deux unités du record d’invincibilité détenu par le Brésil de 1993-1996.
LES EQUIPES
Espagne: Casillas (cap) - Sergio Ramos (Arbeloa 54e), Albiol, Puyol, Capdevila - Xavi (Cazorla 54e), Xavi Alonso, Riera - Fabregas - Torres (David Silva 70e), Villa. - Sél.: Vicente Del Bosque
Nouvelle-Zélande: Moss - Mulligan, Boyens, Vicelich, Locchead - Bertos, Elliott, Brown, Brockie (Christie 25e) - Killen (Bright 25e) - Smeltz (cap) (James 76e). - Sél.:Ricki Herbert
Groupe A
Equipes | Points | Bp | Bc | Diff |
1. ESPAGNE | 3 pts | 5 | 0 | + 5 |
2. AFRIQUE DU SUD | 1 pt | 0 | 0 | 0 |
IRAK | 1 pt | 0 | 0 | 0 |
4. NOUVELLE ZELANDE | 0 pt | 0 | 5 | - 5 |