Surveillance
La biométrie, l'avenir de la sécurité
Les criminels et les terroristes ont du souci à se faire. La sécurité s’intensifie depuis les attentats du 11 septembre. La biométrie qui consiste à traduire en valeurs chiffrées des caractéristiques physiques ou comportementales, apporte une identification de l’être humain de très haut niveau.
La biométrie est aujourd’hui l’un des secteurs d’avenir des nouvelles technologies. Si l’on en croit les prévisions de l’International Biometric Group, ce marché qui devrait générer près de 600 millions de dollars en 2003, offre des possibilités extraordinaires pour identifier une personne, à partir de caractéristiques biologiques (odeur, salive, urine, sang, ADN…), morphologiques (doigt, forme de la main, traits du visage, iris de l’œil, rétine, voix...) ou comportementales (vitesse de frappe sur un clavier d’ordinateur, dynamique de la signature, démarche...). Le marché de la biométrie est en plein essor. Plusieurs raisons à cela : la première est liée à un besoin de sécurité. Ensuite, l’identification biométrique est un moyen simple, pratique et fiable. Enfin, la miniaturisation et la baisse de leur coût vont favoriser leur développement.
Si le procédé d’identification par empreinte digitale est le plus répandu, de nouvelles applications biométriques commencent à faire leur preuve dans le domaine de l’analyse comportementale. L’industrie et la recherche ont mis au point plusieurs technologies relevant du comportement. Parmi celles-ci, le dynamique du tracé de la signature comme outil de certification. Le procédé repose sur le mouvement ondulatoire que fait votre main lorsque vous signez et non plus sur la signature elle-même. Le mouvement est enregistré par le biais de gants de données munis de capteurs et traduit en chiffres. Dans le domaine du comportement toujours, une équipe américaine de l’Université du Maryland travaille sur une application biométrique pouvant identifier un individu à partir de sa démarche.
L’ADN comme clé de cryptage
Dans le domaine de l’analyse morphologique, les chercheurs procèdent à des recherches en reconnaissance vocale. Jusque là, rien de très original mais le projet sur lequel planchent les scientifiques français du CNET de Rennes consiste à exploiter les caractéristiques des cordes vocales, de la cavité buccale -et non pas de la voix que l’on peut toujours imiter, et à s’en servir comme clé. Les paramètres des cordes vocales sont reconstituées en valeurs chiffrées. Les chercheurs explorent d’autres pistes de réflexion, du côté de l’iris de l’œil ou de la rétine qui offrent la possibilité de reconnaître une personne avec une information très courte.
Beaucoup plus impressionnant: la molécule d’ADN qui fonctionne comme clé de cryptage. Imaginez... pour identifier l’homme dans le futur, des systèmes électroniques vont bientôt détecter, récupérer, puis analyser instantanément des molécules d’ADN. Rassurez-vous ce n’est pas encore en phase d’expérimentation. Ce qui l’est, en revanche, ce sont les techniques de traçage sécurisée des marchandises à l’ADN de synthèse. Le projet mis au point par la société française Cypher Science est très représentative de toutes les recherches en cours sur ce sujet. Cette technique de marquage des marchandises intègre des segments d’ADN de synthèse dans l’encre des emballages ou à même le tissu. Les contrefacteurs et les pirates n’ont qu’à bien se tenir.
Si le procédé d’identification par empreinte digitale est le plus répandu, de nouvelles applications biométriques commencent à faire leur preuve dans le domaine de l’analyse comportementale. L’industrie et la recherche ont mis au point plusieurs technologies relevant du comportement. Parmi celles-ci, le dynamique du tracé de la signature comme outil de certification. Le procédé repose sur le mouvement ondulatoire que fait votre main lorsque vous signez et non plus sur la signature elle-même. Le mouvement est enregistré par le biais de gants de données munis de capteurs et traduit en chiffres. Dans le domaine du comportement toujours, une équipe américaine de l’Université du Maryland travaille sur une application biométrique pouvant identifier un individu à partir de sa démarche.
L’ADN comme clé de cryptage
Dans le domaine de l’analyse morphologique, les chercheurs procèdent à des recherches en reconnaissance vocale. Jusque là, rien de très original mais le projet sur lequel planchent les scientifiques français du CNET de Rennes consiste à exploiter les caractéristiques des cordes vocales, de la cavité buccale -et non pas de la voix que l’on peut toujours imiter, et à s’en servir comme clé. Les paramètres des cordes vocales sont reconstituées en valeurs chiffrées. Les chercheurs explorent d’autres pistes de réflexion, du côté de l’iris de l’œil ou de la rétine qui offrent la possibilité de reconnaître une personne avec une information très courte.
Beaucoup plus impressionnant: la molécule d’ADN qui fonctionne comme clé de cryptage. Imaginez... pour identifier l’homme dans le futur, des systèmes électroniques vont bientôt détecter, récupérer, puis analyser instantanément des molécules d’ADN. Rassurez-vous ce n’est pas encore en phase d’expérimentation. Ce qui l’est, en revanche, ce sont les techniques de traçage sécurisée des marchandises à l’ADN de synthèse. Le projet mis au point par la société française Cypher Science est très représentative de toutes les recherches en cours sur ce sujet. Cette technique de marquage des marchandises intègre des segments d’ADN de synthèse dans l’encre des emballages ou à même le tissu. Les contrefacteurs et les pirates n’ont qu’à bien se tenir.
par Myriam Berber
Article publié le 27/12/2001