Cybercriminalité
Souriez, vous êtes cryptés
Avec l'Internet, les possibilités d'arnaques n'ont pour limites que l'imagination de ceux qui les conçoivent. Les cybercriminels ont une longueur d'avance sur la police. Plus pour longtemps, la biométrie va apporter une authentification de très haut niveau.
Les cybercriminels ont du souci à se faire. Même s'ils ont facilement intégré les valeurs de la société de l'information. Les chercheurs vont encore plus loin grâce aux extraordinaires possibilités offertes par la biométrie. Iris de l'£il, rétine, forme de la main ou du visage, voix, empreinte digitaleà, la biométrie qui consiste à traduire en valeurs chiffrées des caractéristiques physiques, constituent un champ d'applications particulièrement fécond pour contrôler l'identité d'un individu ou sa signature. Pour preuve, l'industrie et la recherche y travaillent à travers plusieurs projets. Parmi ceux-ci, la reconnaissance de la signature dynamique comme outil de certification. Quelques explications s'imposent. Le procédé repose sur le mouvement ondulatoire que fait votre main lorsque vous signez et non plus sur la signature elle-même. Le mouvement est enregistré par le biais de gants de données munis de capteurs et traduit en chiffres.
Les chercheurs procèdent également à des recherches bio métriques en reconnaissance vocale. Jusque là, rien de très original mais le projet sur lequel travaillent les équipes françaises du CNET de Rennes consiste à exploiter les caractéristiques des cordes vocales, de la cavité buccale -et non pas de la voix que l'on peut toujours imiter, et à s'en servir comme clé. Les paramètres des cordes vocales sont reconstituées en valeurs chiffrées. Les chercheurs explorent d'autres pistes de réflexion, du côté de l'iris de l'£il ou de la rétine qui offrent la possibilité de reconnaître une personne avec une information très courte (moins de 100 bits).
Beaucoup plus impressionnant: la molécule d'ADN qui fonctionne comme clé de cryptage. Imaginezà pour identifier l'homme dans le futur, des systèmes électroniques vont bientôt détecter, récupérer, puis analyser instantanément des molécules d'ADN. Rassurez-vous ce n'est pas encore en phase d'expérimentation. Ce qui l'est, en revanche, ce sont les techniques de traçage sécurisée des marchandises à l'ADN de synthèse. Le projet mis au point par la société française Cypher Science est très représentative de toutes les recherches en cours sur ce sujet. Cette technique de marquage des marchandises intègre des segments d'ADN de synthèse dans l'encre des emballages ou à même le tissu. Les contrefacteurs et les pirates n'ont qu'à bien se tenir.
Les chercheurs procèdent également à des recherches bio métriques en reconnaissance vocale. Jusque là, rien de très original mais le projet sur lequel travaillent les équipes françaises du CNET de Rennes consiste à exploiter les caractéristiques des cordes vocales, de la cavité buccale -et non pas de la voix que l'on peut toujours imiter, et à s'en servir comme clé. Les paramètres des cordes vocales sont reconstituées en valeurs chiffrées. Les chercheurs explorent d'autres pistes de réflexion, du côté de l'iris de l'£il ou de la rétine qui offrent la possibilité de reconnaître une personne avec une information très courte (moins de 100 bits).
Beaucoup plus impressionnant: la molécule d'ADN qui fonctionne comme clé de cryptage. Imaginezà pour identifier l'homme dans le futur, des systèmes électroniques vont bientôt détecter, récupérer, puis analyser instantanément des molécules d'ADN. Rassurez-vous ce n'est pas encore en phase d'expérimentation. Ce qui l'est, en revanche, ce sont les techniques de traçage sécurisée des marchandises à l'ADN de synthèse. Le projet mis au point par la société française Cypher Science est très représentative de toutes les recherches en cours sur ce sujet. Cette technique de marquage des marchandises intègre des segments d'ADN de synthèse dans l'encre des emballages ou à même le tissu. Les contrefacteurs et les pirates n'ont qu'à bien se tenir.
par Myriam Berber
Article publié le 20/07/2000