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3 questions à un membre d'une association d'utilisateurs

Directeur technique à Alcove, société de service en informatique libre et membre de l'Association pour la recherche en informatique libre (April).
RFI : Linux est diffusé gratuitement sur l'Internet, et constitue une solution peu coûteuse pour la mise en réseau d'un établissement d'enseignement ou pour une entreprise, mais en revanche le service d'assistance coûte pour les entreprises. Au fond, Linux ne revient-il pas aussi cher que Windows ?
Christophe Le Bars :
On choisit Linux pour des raisons techniques, pour une question de robustesse, de fiabilité et de sécurité du code, pas pour une question de prix. Pour une entreprise, le prix de revient d'un système comme Linux est le même qu'un système classique comme Windows. A titre d'exemple, Alcove facture une journée d'ingénieur entre 4 000 francs et 10 000 frs suivant le degré d'expertise demandée par l'entreprise.

RFI : Plus de 15 millions d'utilisateurs font fonctionner leur ordinateur sur Linux. Et pourtant ce système reste encore complexe pour l'utilisateur moyen de PC. Linux est-il un produit grand public ou réservé à quelques niches ?
Christophe Le Bars :
Il y a encore quelques mois, il manquait certains composants essentiels pour que Linux puisse s'imposer dans le grand public, en particulier au niveau des interfaces ou de la facilité d'installation. Aujourd'hui, on peut considérer que ces composants ont été développés.

RFI : Quels éléments manquent-ils pour que Linux puisse s'imposer parmi le grand public ?
Christophe Le Bars :
Il manque encore d'une part une distribution généralisée dans les canaux utilisés par le grand public et d'autre part, que les constructeurs de PC installent par défaut Linux sur leur machine.



par Propos recueillis par Myriam  Berber

Article publié le 28/08/2000