Robots
Des robots pour aider les hommes
des machines correspondant à un véritable besoin social. Certains prototypes destinés aux handicapés ou aux personnes âgées semblent déjà prometteurs.
Le 20 novembre dernier sortait des laboratoires Honda un nouveau petit robot humanoïde capable de marcher pratiquement comme un être humain, et répondant û clin d'£il au maître de la Science-fiction Isaac Asimov- au nom d'Asimo (Advanced Step In Innovative Mobility). «Imaginez un enfant du point de vue de la taille avec des faux-airs de Power-rangers, une tête muni de deux caméras pour voir, un tronc avec des bras, des doigts et des jambes. Très mobile et léger, Asimo est doté d'un bassin avec un torse indépendant et des articulations semblables à l'homme: poignets, coudes. Il peut marcher, se baisser, tourner, monter un escalier et changer de direction en cas d'obstacle, » explique Nathalie Geslin, responsable de la communication de Honda France.
Asimo : 1m20 pour 43 kg
On l'aura compris, les créateurs d'Asimo ont mis l'accent sur la mobilité. Il n'est pas prévu que ce robot devienne intelligent. La volonté de Honda dans cette entreprise n'est pas de remplacer l'homme mais de l'aider dans ses tâches domestiques. Public visé par ce projet : les personnes âgées et les handicapés. C'est en 1985 à la suite d'un rapport qui démontrait l'incroyable vieillissement de la population, que le gouvernement japonais a demandé au constructeur de réaliser un programme expérimental sur un robot de forme humaine. Pendant douze ans, une équipe de 30 ingénieurs a travaillé dans le secret pour développer un robot autonome et pratique dans la vie en société. Les premiers prototypes, le P2 en 1996 et le P3 en 1997 étaient hauts et lourds (1m60 pour 130 kg). Asimo, la dernière version a gagné en souplesse, en taille et en poids: 1m20 pour 43 kg, comme l'explique Nathalie Geslin: «Cette taille a été choisie parce que considérée comme optimale pour atteindre les touches des appareils ménagers. Il est programmé par un clavier d'ordinateur, dans l'avenir il suffira d'une télécommande». Si Asimo est, dans un premier temps, à vocation domestique, à plus long terme, il ira là où l'homme court un danger et notamment sur les catastrophes naturelles.
Encore à l'état de prototype, pas question de commercialiser Asimo pour le moment. C'est le cas également de Master 2, un robot d'aide aux tétraplégiques, testé depuis peu en France. Un appareil complexe où l'homme et la machine sont des partenaires obligés. Destiné aux victimes d'accidents de la route ayant conservé toutes leurs facultés intellectuelles, Master 2 a été mis au point avec l'aide d'un chercheur lui-même tétraplégique du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), Bernard Lesigne. Piloté par un ordinateur personnel, Master 2 est actionné par déplacement de la souris sur un clavier affiché à l'écran de l'ordinateur, via une commande vocale. Cet appareil complexe permet au patient d'être autonome pour répondre au téléphone, ouvrir une porte, changer le canal d'un téléviseur, en modifier le son, changer des cassettes, verser à boire, écrire, tourner les pages d'un livre.
Asimo : 1m20 pour 43 kg
On l'aura compris, les créateurs d'Asimo ont mis l'accent sur la mobilité. Il n'est pas prévu que ce robot devienne intelligent. La volonté de Honda dans cette entreprise n'est pas de remplacer l'homme mais de l'aider dans ses tâches domestiques. Public visé par ce projet : les personnes âgées et les handicapés. C'est en 1985 à la suite d'un rapport qui démontrait l'incroyable vieillissement de la population, que le gouvernement japonais a demandé au constructeur de réaliser un programme expérimental sur un robot de forme humaine. Pendant douze ans, une équipe de 30 ingénieurs a travaillé dans le secret pour développer un robot autonome et pratique dans la vie en société. Les premiers prototypes, le P2 en 1996 et le P3 en 1997 étaient hauts et lourds (1m60 pour 130 kg). Asimo, la dernière version a gagné en souplesse, en taille et en poids: 1m20 pour 43 kg, comme l'explique Nathalie Geslin: «Cette taille a été choisie parce que considérée comme optimale pour atteindre les touches des appareils ménagers. Il est programmé par un clavier d'ordinateur, dans l'avenir il suffira d'une télécommande». Si Asimo est, dans un premier temps, à vocation domestique, à plus long terme, il ira là où l'homme court un danger et notamment sur les catastrophes naturelles.
Encore à l'état de prototype, pas question de commercialiser Asimo pour le moment. C'est le cas également de Master 2, un robot d'aide aux tétraplégiques, testé depuis peu en France. Un appareil complexe où l'homme et la machine sont des partenaires obligés. Destiné aux victimes d'accidents de la route ayant conservé toutes leurs facultés intellectuelles, Master 2 a été mis au point avec l'aide d'un chercheur lui-même tétraplégique du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), Bernard Lesigne. Piloté par un ordinateur personnel, Master 2 est actionné par déplacement de la souris sur un clavier affiché à l'écran de l'ordinateur, via une commande vocale. Cet appareil complexe permet au patient d'être autonome pour répondre au téléphone, ouvrir une porte, changer le canal d'un téléviseur, en modifier le son, changer des cassettes, verser à boire, écrire, tourner les pages d'un livre.
par Myriam Berber
Article publié le 25/01/2001