Développement
AFD : légère augmentation de l'aide en 2000
En 2000, l'Agence française de développement (AFD) a financé pour 705 millions d'euros de projets de développement dans 37 pays appartenant à la zone de solidarité prioritaire définie par le gouvernement français. Un quart de ce montant a été engagé sous forme de dons.
L'AFD, «banquier» de la coopération française, a fourni, en l'an 2000, plus de 530 millions d'euros (3,4 milliards de FF) de prêts à des Etats, des entreprises ou des banques, pour financer des projets de développement économique et social dans des pays d'Afrique, d'Asie, des Caraïbes, et du Pacifique. Ces prêts sont effectués à des taux plus ou moins bonifiés en fonction du pays, du secteur d'activité et de la nature du projet. En outre, 174 millions d'euros ont été apportés par l'AFD sous forme de dons. Sur ces 705 millions d'euros d'aide publique au développement (contre 683 millions d'euros en 1999 soit une augmentation de 3%), 183 millions ont été consacrés au développement du secteur privé par le biais de la filiale Proparco qui représente 30% de l'activité de l'AFD. Désormais l'aide à l'ajustement structurel ne représente plus que 3% des financements alors qu'elle faisait quasiment jeu égal avec l'aide-projet en 1994.
Pour Antoine Pouillieute, directeur général de l'AFD, l'endettement des pays en développement, lorsqu'il est supportable, est absolument nécessaire car seuls les investissements, et donc leur financement, sont à même de générer le progrès économique et social. Avec le traitement de la dette des pays les plus pauvres et les plus endettés l'objectif est donc de leur redonner une capacité d'endettement sur des projets de développement.
Réduction de la pauvreté
L'AFD est intervenue l'année dernière dans 37 des 60 pays de la zone de solidarité prioritaire de la coopération française. Dans les autres, la guerre, la corruption, l'absence de projets crédibles ont empêché tout financement. Un tiers des apports financiers de l'AFD se sont dirigés vers les pays de la zone franc mais les deux premiers bénéficiaires sont le Maroc (77 millions d'euros) et la Tunisie (71 millions d'euros). Viennent ensuite la Côte d'Ivoire (56 millions d'euros) en dépit de ses 108 millions d'euros de dette à l'égard de l'AFD, le Vietnam (49 millions d'euros) et l'Afrique du sud (47 millions).
Pour la première fois des actions de reconstruction ont été aidées dans les pays et territoires d'Europe orientale comme l'Albanie, le Kosovo, la Macédoine.
Les secteurs où l'Agence française de développement est intervenue en priorité sont censés concourir à la réduction des inégalités et de la pauvreté. Ainsi, le développement rural et les agro-industries représentent 30% du total, le développement urbain 19%, le secteur bancaire chargé de promouvoir l'investissement productif 14% et les transports 10%.
Pour Antoine Pouillieute, directeur général de l'AFD, l'endettement des pays en développement, lorsqu'il est supportable, est absolument nécessaire car seuls les investissements, et donc leur financement, sont à même de générer le progrès économique et social. Avec le traitement de la dette des pays les plus pauvres et les plus endettés l'objectif est donc de leur redonner une capacité d'endettement sur des projets de développement.
Réduction de la pauvreté
L'AFD est intervenue l'année dernière dans 37 des 60 pays de la zone de solidarité prioritaire de la coopération française. Dans les autres, la guerre, la corruption, l'absence de projets crédibles ont empêché tout financement. Un tiers des apports financiers de l'AFD se sont dirigés vers les pays de la zone franc mais les deux premiers bénéficiaires sont le Maroc (77 millions d'euros) et la Tunisie (71 millions d'euros). Viennent ensuite la Côte d'Ivoire (56 millions d'euros) en dépit de ses 108 millions d'euros de dette à l'égard de l'AFD, le Vietnam (49 millions d'euros) et l'Afrique du sud (47 millions).
Pour la première fois des actions de reconstruction ont été aidées dans les pays et territoires d'Europe orientale comme l'Albanie, le Kosovo, la Macédoine.
Les secteurs où l'Agence française de développement est intervenue en priorité sont censés concourir à la réduction des inégalités et de la pauvreté. Ainsi, le développement rural et les agro-industries représentent 30% du total, le développement urbain 19%, le secteur bancaire chargé de promouvoir l'investissement productif 14% et les transports 10%.
par Francine Quentin
Article publié le 13/04/2001