Attentats
L'Europe solidaire et vigilante
Les capitales européennes, choquées pas l'ampleur et la violence des attaques terroristes contre les Etats-Unis, ont fait part de leur solidarité à l'égard du peuple américain. Parallèlement, elles ont décidé de renforcer les dispositifs de sécurité.
Devant les images diffusées par toutes les télévisions européennes, un sentiment d'horreur mêlé de crainte a submergé le Vieux continent. Les liens étroits entre l'Europe et l'Amérique ont naturellement porté les dirigeants français, britanniques, allemands, italiens ou espagnols à exprimer leur profonde solidarité avec les Etats-Unis. A la fois compatissants et inquiets, les peuples européens redoutent que l'attaque perpétrée Outre Atlantique ne soit le prélude à une guerre livrée contre l'Occident par une nébuleuse terroriste sans visage.
Peu après les attentats survenus sur la côte est des Etats-Unis, Jacques Chirac a écourté une visite en province pour regagner Paris. Le président français, dans une allocution télévisée solennelle, a commenté cette «épouvantable tragédie (à) Jamais aucun pays dans le monde n'a été la cible d'attentats terroristes d'une telle ampleur ni d'une telle violence». Qui a frappé ? «Nous ne connaissons pas, à ce stade, ni les auteurs ni les raisons de ces actes barbares». Ne pouvant ni désigner l'ennemi, ni discerner ses buts véritables, le chef de l'Etat a néanmoins confirmé ce que toute la population a d'emblée ressenti : «Ce qui s'est produit aux Etats-Unis nous concerne tous».
Etat d'alerte maximal
Jacques Chirac a réclamé des Français «sang froid mais aussi vigilance et mobilisation», indiquant que des mesures de sécurité avaient été prises. Le «plan Vigipirate renforcé» a été réactivé sur l'ensemble du territoire français. Jacques Chirac a également expliqué qu'il était «en contact avec les responsables européens, afin que les décisions soient bien coordonnées».
La Grande-Bretagne, allié privilégiée de Washington, est horrifiée par ces attentats sans précédent, selon le Premier ministre britannique. Tony Blair a convoqué une réunion d'urgence de son cabinet, décrétant des mesures exceptionnelles, dont une restriction draconienne du trafic aérien au dessus du territoire. «Nos forces de défense dans le monde ont été mises en état d'alerte maximale», a indiqué Tony Blair.
En Allemagne, une cellule de crise a été mise en place. Le ministre des Affaires étrangères, Joschka Fischer, s'est déclaré «horrifié et choqué», avant de se rendre chez le chancelier Gerhard Schröder pour participer à une réunion d'urgence. Le ministère de l'Intérieur, se voulant rassurant, a indiqué qu'il n'existait «aucun indice d'une menace visant l'Allemagne». Reste que les craintes en Europe sont bel et bien réelles. L'Italie, siège de plusieurs bases militaires américaines de l'Otan, a décidé de protéger tous ces sites sensibles. Quant à l'Espagne, elle a condamné «le monstrueux attentat terroriste» et placé «en état d'alerte» toutes les forces de sécurité.
Peu après les attentats survenus sur la côte est des Etats-Unis, Jacques Chirac a écourté une visite en province pour regagner Paris. Le président français, dans une allocution télévisée solennelle, a commenté cette «épouvantable tragédie (à) Jamais aucun pays dans le monde n'a été la cible d'attentats terroristes d'une telle ampleur ni d'une telle violence». Qui a frappé ? «Nous ne connaissons pas, à ce stade, ni les auteurs ni les raisons de ces actes barbares». Ne pouvant ni désigner l'ennemi, ni discerner ses buts véritables, le chef de l'Etat a néanmoins confirmé ce que toute la population a d'emblée ressenti : «Ce qui s'est produit aux Etats-Unis nous concerne tous».
Etat d'alerte maximal
Jacques Chirac a réclamé des Français «sang froid mais aussi vigilance et mobilisation», indiquant que des mesures de sécurité avaient été prises. Le «plan Vigipirate renforcé» a été réactivé sur l'ensemble du territoire français. Jacques Chirac a également expliqué qu'il était «en contact avec les responsables européens, afin que les décisions soient bien coordonnées».
La Grande-Bretagne, allié privilégiée de Washington, est horrifiée par ces attentats sans précédent, selon le Premier ministre britannique. Tony Blair a convoqué une réunion d'urgence de son cabinet, décrétant des mesures exceptionnelles, dont une restriction draconienne du trafic aérien au dessus du territoire. «Nos forces de défense dans le monde ont été mises en état d'alerte maximale», a indiqué Tony Blair.
En Allemagne, une cellule de crise a été mise en place. Le ministre des Affaires étrangères, Joschka Fischer, s'est déclaré «horrifié et choqué», avant de se rendre chez le chancelier Gerhard Schröder pour participer à une réunion d'urgence. Le ministère de l'Intérieur, se voulant rassurant, a indiqué qu'il n'existait «aucun indice d'une menace visant l'Allemagne». Reste que les craintes en Europe sont bel et bien réelles. L'Italie, siège de plusieurs bases militaires américaines de l'Otan, a décidé de protéger tous ces sites sensibles. Quant à l'Espagne, elle a condamné «le monstrueux attentat terroriste» et placé «en état d'alerte» toutes les forces de sécurité.
par Philippe Quillerier-Lesieur
Article publié le 12/09/2001