Economie française
Mieux accueillir les investissements étrangers
La France est le 8ème pays destinataire d'investissements étrangers directs, en 2000, et le 2ème pays investisseur à l'étranger. L'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), créée officiellement le 22 octobre, et sorte de guichet unique regroupant des services auparavant épars, a pour mission d'attirer davantage les entreprises étrangères, afin de créer des emplois et participer à l'aménagement du territoire.
Le dernier rapport de la Cnuced (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement) sur l'investissement dans le monde place la France au 8ème rang des pays qui ont reçu le plus d'investissements étrangers directs en 2000, soit 44 milliards de dollars, loin derrière les Etats-Unis (281 milliards de dollars), l'Allemagne (176 milliards), le Royaume-Uni (130 milliards), ou même les Pays-Bas (55 milliards de dollars). En revanche, la France est le deuxième pays au monde pour ses investissements à l'étranger, avec 173 milliards de dollars en 2000, derrière le Royaume-Uni (250 milliards de dollars) mais devant les Etats-Unis (139 milliards de dollars).
Afin d'attirer davantage les entreprises étrangères dans l'Hexagone les ministères de l'Economie, des Finances et de l'Industrie ainsi que celui de l'Aménagement du territoire, ont décidé de regrouper leurs services compétents en ce domaine pour créer l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), acteur unique de l'Etat français chargé de faciliter l'information, les démarches et l'installation en France des entreprises étrangères. Cette nouvelle institution se veut résolument «commerciale» et ne se contentera pas d'attendre les candidats à l'investissement en France et de favoriser leur implantation. Elle ira prospecter les opportunités d'investissements là où elles sont grâce à ses 18 représentations à l'étranger, en attendant d'en avoir plus.
Pas de «chasseurs de primes»
Il ne s'agit pas, non plus, a précisé Didier Lombard, ambassadeur délégué aux investissements internationaux qui prend la direction de l'AFII, d'attirer les «chasseurs de primes», ceux qui bénéficient des aides à la création d'emplois et disparaissent rapidement. L'objectif est au contraire de fidéliser les investisseurs sur le territoire en mettant en avant les atouts de la France internationalement reconnus : la qualité de la main d'£uvre, l'excellence de la recherche et de l'innovation, la position géographique centrale dans l'Union européenne.
Quant aux critiques qui ont pu être faites à la France, concernant la pression fiscale ou le poids des charges sociales, elles doivent, selon Jean-Louis Guigou , délégué à l'aménagement du territoire, apparaître dans un bilan avantages-inconvénients, sachant que les critères de décision des investisseurs sont multiples et qu' «il n'existe pas de paradis pour les entreprises».
En 2000 les investisseurs étrangers ont créé ou maintenus plus de 35 000 emplois au travers de plus de 500 projets industriels. Ces investisseurs sont pour l'essentiel Américains et Allemands. Mais les autres pays européens (Grande-Bretagne, Italie, Belgique) ainsi que le Japon et le Canada sont bien représentés. Les secteurs de prédilection des entreprises étrangères en France sont, de loin, l'électronique, l'informatique et les télécommunications, suivi des activités de conseil et de service, et de l'automobile.
Afin d'attirer davantage les entreprises étrangères dans l'Hexagone les ministères de l'Economie, des Finances et de l'Industrie ainsi que celui de l'Aménagement du territoire, ont décidé de regrouper leurs services compétents en ce domaine pour créer l'Agence française pour les investissements internationaux (AFII), acteur unique de l'Etat français chargé de faciliter l'information, les démarches et l'installation en France des entreprises étrangères. Cette nouvelle institution se veut résolument «commerciale» et ne se contentera pas d'attendre les candidats à l'investissement en France et de favoriser leur implantation. Elle ira prospecter les opportunités d'investissements là où elles sont grâce à ses 18 représentations à l'étranger, en attendant d'en avoir plus.
Pas de «chasseurs de primes»
Il ne s'agit pas, non plus, a précisé Didier Lombard, ambassadeur délégué aux investissements internationaux qui prend la direction de l'AFII, d'attirer les «chasseurs de primes», ceux qui bénéficient des aides à la création d'emplois et disparaissent rapidement. L'objectif est au contraire de fidéliser les investisseurs sur le territoire en mettant en avant les atouts de la France internationalement reconnus : la qualité de la main d'£uvre, l'excellence de la recherche et de l'innovation, la position géographique centrale dans l'Union européenne.
Quant aux critiques qui ont pu être faites à la France, concernant la pression fiscale ou le poids des charges sociales, elles doivent, selon Jean-Louis Guigou , délégué à l'aménagement du territoire, apparaître dans un bilan avantages-inconvénients, sachant que les critères de décision des investisseurs sont multiples et qu' «il n'existe pas de paradis pour les entreprises».
En 2000 les investisseurs étrangers ont créé ou maintenus plus de 35 000 emplois au travers de plus de 500 projets industriels. Ces investisseurs sont pour l'essentiel Américains et Allemands. Mais les autres pays européens (Grande-Bretagne, Italie, Belgique) ainsi que le Japon et le Canada sont bien représentés. Les secteurs de prédilection des entreprises étrangères en France sont, de loin, l'électronique, l'informatique et les télécommunications, suivi des activités de conseil et de service, et de l'automobile.
par Francine Quentin
Article publié le 22/10/2001