RFI en deuil
Une journaliste exceptionnelle
Née à Casablanca le 1er décembre 1966, Johanne Sutton était diplômée de l'institut d'études politiques de Paris et de l'école supérieure de journalisme de Lille (1990). Elle est entrée à RFI au service économie, au moment de la guerre du Golfe. Elle fut nommée correspondante à Londres en août 1996. De retour à Paris en août 1997, elle entre au service reportages et repart aussitôt à Londres pour couvrir la mort de Lady Di. Quelques mois plus tard, elle prend la direction du service reportages et société de RFI. Journaliste de terrain avant tout, elle demande en mars 2000 à être remplacée à la tête du service pour se consacrer totalement au reportage et au journalisme d'investigation.
Elle a notamment couvert le procès Elf, le passage de l'ouragan Mitch en Amérique centrale, la guerre en Macédoine et au Kosovo, et à de nombreuses reprises le conflit au Proche Orient.
Johanne était une journaliste exceptionnelle, non seulement par son intelligence, son courage, son intégrité, mais aussi et avant tout par ses qualités humaines. Ses confrères se souviendront de sa capacité d'écoute et de sa permanente attention aux autres. Des qualités dont témoigne une journaliste qui l'a accompagnée au cours de ce mois de reportage en Afghanistan : "Si on a tenu aussi longtemps dans des conditions aussi difficiles, dans les montagnes afghanes à l'approche de l'hiver, c'est aussi grâce à elle, grâce à sa gentillesse, aux mots réconfortants qu'elle avait toujours pour chacun."
Elle ne cherchait pas le sensationnel, elle cherchait à comprendre et à faire comprendre.
Elle a notamment couvert le procès Elf, le passage de l'ouragan Mitch en Amérique centrale, la guerre en Macédoine et au Kosovo, et à de nombreuses reprises le conflit au Proche Orient.
Johanne était une journaliste exceptionnelle, non seulement par son intelligence, son courage, son intégrité, mais aussi et avant tout par ses qualités humaines. Ses confrères se souviendront de sa capacité d'écoute et de sa permanente attention aux autres. Des qualités dont témoigne une journaliste qui l'a accompagnée au cours de ce mois de reportage en Afghanistan : "Si on a tenu aussi longtemps dans des conditions aussi difficiles, dans les montagnes afghanes à l'approche de l'hiver, c'est aussi grâce à elle, grâce à sa gentillesse, aux mots réconfortants qu'elle avait toujours pour chacun."
Elle ne cherchait pas le sensationnel, elle cherchait à comprendre et à faire comprendre.
Article publié le 12/11/2001
