France: présidentielle 2002
Du 9 au 15 février
Samedi 09/02/2002
Un corse soutient Jean-Pierre Chevènement
Emile Zuccarelli, député-maire de Bastia et ancien ministre du gouvernement Jospin, a annoncé qu’il soutenait la candidature de Jean-Pierre Chevènement. Président d’honneur du Parti radical de gauche (PRG), il a formalisé ce ralliement alors qu’il intervenait dans le cadre d’un colloque, au Sénat, sur le thème de «La République éclatée», en présence de l’intéressé. Par ailleurs, Philippe Séguin, ancien président du RPR, a affirmé que la candidature du candidat Chevènement n’était «pas une candidature de rassemblement, mais d’auberge espagnole».
Dimanche 10/02/2002
Robert Hue veut «vibrer avec la jeunesse africaine»
Le président du Parti communiste français (PCF), Robert Hue, effectue à Bamako depuis samedi 9 février une visite de trois jours, au cours de laquelle il a assisté dimanche à la finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2002) pour «vibrer avec la jeunesse africaine», a-t-il déclaré à RFI. Le candidat communiste à l'élection présidentielle a expliqué à son arrivée samedi dans la capitale malienne qu'il avait interrompu sa campagne «pour venir rencontrer un certain nombre de responsables associatifs et dirigeants politiques maliens, dans ce pays de grande culture et de grande civilisation». Le président du PCF, qui effectue des «visites de terrain» et doit rencontrer mardi soir le président malien Alpha Oumar Konaré, a indiqué qu'il évoquerait avec ses hôtes «sa vision de la mondialisation». La France et l'Europe doivent selon lui «jouer un rôle accru vis-à-vis de l'Afrique».
Lundi matin, M. Hue devait déposer une gerbe sur la tombe du président Modibo Keita, premier président de la République du Mali et figure du mouvement de libération africain. Il rencontrera ensuite des leaders politiques et des personnalités du monde de la culture, avant une visite dans un quartier populaire. (Correspondance du Mali de Philippe Quillerier-Lesieur)
Les Français peu ou pas intéressés par la campagne
Selon un sondage Louis Harris/AOL/Libération, rendu public ce dimanche, 62% des Français se disent peu ou pas intéressés par les élections présidentielle et législatives. Un intérêt particulièrement faible chez les ouvriers (26% sont intéressés) et important au contraire chez les cadres et professions intellectuelles supérieures (53%). D’autre part, selon un autre sondage CSA/France Info/France3, plus de deux tiers des Français (67%) souhaitent que Jacques Chirac propose dans la campagne 2002 «un projet différent» de celui qu’il avait proposé en 1995.
Lundi 11/02/2002
Jacques Chirac candidat
«Oui, je suis candidat» (1'33")
Le président sortant se présente pour la quatrième fois consécutive à l’élection présidentielle. C’est d’Avignon qu’il a annoncé officiellement sa candidature, voulant ainsi briguer un deuxième mandat, de cinq ans, cette fois-ci.
Et dans une interview accordée à TF1 Jacques Chirac s'explique sur :
La raison de sa candidature (1'04")
Les affaires (1'11")
La cohabitation à venir (25")
Le candidat d'un parti (1'01")
Un livre programme pour Arlette Laguiller
Dans Mon communisme, la candidate de Lutte ouvrière présente un programme conforme à ce qu’elle défend dans sa cinquième campagne présidentielle. S’adressant aux «travailleurs», elle se revendique «communiste plus que jamais» et veut partager «cette conviction profonde». Evidemment, il ne s’agit pas du communisme du PCF et encore moins de l’image qu’en donnent ses ennemis.
Charles Pasqua inaugure son site Internet
Le candidat du Rassemblement pour la France (RPF) a inauguré officiellement le site Internet officiel de sa campagne dans un cybercafé parisien, proche du jardin du Luxembourg. «On a essayé de faire quelque chose qui soit à la fois gai, chaleureux», «un site sympa» qui corresponde «à la campagne que nous entendons faire» a déclaré Charles Pasqua.
Le site du candidat
Mardi 12/02/2002
Concert de casseroles au QG de Jacques Chirac
Les Verts du Xe arrondissement de Paris organisent, le 14 février, un concert de casseroles devant le QG de campagne du candidat Jacques Chirac. Ils estiment que l’installation du candidat RPR dans ce quartier multiculturel est une «provocation» de la par de «l’auteur de la déclaration sur le bruit et les odeurs».
Christiane Taubira s’en prend à Jacques Chirac
La candidate radicale de gauche a estimé que Jacques Chirac avait présenté, lors de l’annonce de sa candidature, «une vision déconnectée d’une société française qui change». Elle a aussi dénoncé «l’éternel discours autoritaire et sécuritaire qui a fait le fond de la politique de Jacques Chirac lorsqu’il était Premier ministre et dont on connaît l’absence de résultats probants».
Premier meeting de Charles Pasqua
«Je ne suis atteint, ni éteint» a déclaré le candidat du RPF, à Paris, au terme de son premier meeting de campagne. Lors d'un discours de 50 minutes, il n'a eu de cesse de fustiger la tête de l'exécutif à qui il impute le «laxisme ambiant» et la «glissade générale» que connaît la France «depuis mai 1968». Charles Pasqua propose notamment, dans son programme, de réduire le nombre des députés à l’Assemblée nationale, et de remettre au goût du jour la peine de mort par le biais d’un référendum.
Mercredi 13/02/2002
Un soutien financier inattendu
La célèbre Geneviève de Fontenay a remis un chèque de 762,25 euros à Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière. Un don inattendu de la présidente du comité Miss France à la candidate trotskiste. Selon Le Figaro, «la grande bourgeoise» de 68 ans et la «vestale de la révolution» se sont «découvert des points communs».
«Je n’ai pas vocation à être président de la République»
Le président et candidat de Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT) a déclaré, à l’issue de sa première journée de campagne électorale, qu’il n’avait pas «vocation à être président de la République» expliquant qu’il se présentait à l’élection présidentielle dans le but de «faire passer le message de la ruralité». Jean Saint-Josse a également affirmé qu’il avait obtenu les soutiens nécessaires tout en précisant que le budget de sa campagne s’élevait à quelque 853 714 euros dont 762 245 euros d’emprunt.
Le reportage de Sylvain Biville (14 février 2002, 1'30")
Jeudi 14/02/2002
La
Un corse soutient Jean-Pierre Chevènement
Emile Zuccarelli, député-maire de Bastia et ancien ministre du gouvernement Jospin, a annoncé qu’il soutenait la candidature de Jean-Pierre Chevènement. Président d’honneur du Parti radical de gauche (PRG), il a formalisé ce ralliement alors qu’il intervenait dans le cadre d’un colloque, au Sénat, sur le thème de «La République éclatée», en présence de l’intéressé. Par ailleurs, Philippe Séguin, ancien président du RPR, a affirmé que la candidature du candidat Chevènement n’était «pas une candidature de rassemblement, mais d’auberge espagnole».
Dimanche 10/02/2002
Robert Hue veut «vibrer avec la jeunesse africaine»
Le président du Parti communiste français (PCF), Robert Hue, effectue à Bamako depuis samedi 9 février une visite de trois jours, au cours de laquelle il a assisté dimanche à la finale de la Coupe d'Afrique des nations (CAN 2002) pour «vibrer avec la jeunesse africaine», a-t-il déclaré à RFI. Le candidat communiste à l'élection présidentielle a expliqué à son arrivée samedi dans la capitale malienne qu'il avait interrompu sa campagne «pour venir rencontrer un certain nombre de responsables associatifs et dirigeants politiques maliens, dans ce pays de grande culture et de grande civilisation». Le président du PCF, qui effectue des «visites de terrain» et doit rencontrer mardi soir le président malien Alpha Oumar Konaré, a indiqué qu'il évoquerait avec ses hôtes «sa vision de la mondialisation». La France et l'Europe doivent selon lui «jouer un rôle accru vis-à-vis de l'Afrique».
Lundi matin, M. Hue devait déposer une gerbe sur la tombe du président Modibo Keita, premier président de la République du Mali et figure du mouvement de libération africain. Il rencontrera ensuite des leaders politiques et des personnalités du monde de la culture, avant une visite dans un quartier populaire. (Correspondance du Mali de Philippe Quillerier-Lesieur)
Les Français peu ou pas intéressés par la campagne
Selon un sondage Louis Harris/AOL/Libération, rendu public ce dimanche, 62% des Français se disent peu ou pas intéressés par les élections présidentielle et législatives. Un intérêt particulièrement faible chez les ouvriers (26% sont intéressés) et important au contraire chez les cadres et professions intellectuelles supérieures (53%). D’autre part, selon un autre sondage CSA/France Info/France3, plus de deux tiers des Français (67%) souhaitent que Jacques Chirac propose dans la campagne 2002 «un projet différent» de celui qu’il avait proposé en 1995.
Lundi 11/02/2002
Jacques Chirac candidat
«Oui, je suis candidat» (1'33")Le président sortant se présente pour la quatrième fois consécutive à l’élection présidentielle. C’est d’Avignon qu’il a annoncé officiellement sa candidature, voulant ainsi briguer un deuxième mandat, de cinq ans, cette fois-ci.
Et dans une interview accordée à TF1 Jacques Chirac s'explique sur :
La raison de sa candidature (1'04") Les affaires (1'11") La cohabitation à venir (25") Le candidat d'un parti (1'01")Un livre programme pour Arlette Laguiller
Dans Mon communisme, la candidate de Lutte ouvrière présente un programme conforme à ce qu’elle défend dans sa cinquième campagne présidentielle. S’adressant aux «travailleurs», elle se revendique «communiste plus que jamais» et veut partager «cette conviction profonde». Evidemment, il ne s’agit pas du communisme du PCF et encore moins de l’image qu’en donnent ses ennemis.
Charles Pasqua inaugure son site Internet
Le candidat du Rassemblement pour la France (RPF) a inauguré officiellement le site Internet officiel de sa campagne dans un cybercafé parisien, proche du jardin du Luxembourg. «On a essayé de faire quelque chose qui soit à la fois gai, chaleureux», «un site sympa» qui corresponde «à la campagne que nous entendons faire» a déclaré Charles Pasqua.
Le site du candidat
Mardi 12/02/2002
Concert de casseroles au QG de Jacques Chirac
Les Verts du Xe arrondissement de Paris organisent, le 14 février, un concert de casseroles devant le QG de campagne du candidat Jacques Chirac. Ils estiment que l’installation du candidat RPR dans ce quartier multiculturel est une «provocation» de la par de «l’auteur de la déclaration sur le bruit et les odeurs».
Christiane Taubira s’en prend à Jacques Chirac
La candidate radicale de gauche a estimé que Jacques Chirac avait présenté, lors de l’annonce de sa candidature, «une vision déconnectée d’une société française qui change». Elle a aussi dénoncé «l’éternel discours autoritaire et sécuritaire qui a fait le fond de la politique de Jacques Chirac lorsqu’il était Premier ministre et dont on connaît l’absence de résultats probants».
Premier meeting de Charles Pasqua
«Je ne suis atteint, ni éteint» a déclaré le candidat du RPF, à Paris, au terme de son premier meeting de campagne. Lors d'un discours de 50 minutes, il n'a eu de cesse de fustiger la tête de l'exécutif à qui il impute le «laxisme ambiant» et la «glissade générale» que connaît la France «depuis mai 1968». Charles Pasqua propose notamment, dans son programme, de réduire le nombre des députés à l’Assemblée nationale, et de remettre au goût du jour la peine de mort par le biais d’un référendum.
Mercredi 13/02/2002
Un soutien financier inattendu
La célèbre Geneviève de Fontenay a remis un chèque de 762,25 euros à Arlette Laguiller, candidate de Lutte ouvrière. Un don inattendu de la présidente du comité Miss France à la candidate trotskiste. Selon Le Figaro, «la grande bourgeoise» de 68 ans et la «vestale de la révolution» se sont «découvert des points communs».
«Je n’ai pas vocation à être président de la République»
Le président et candidat de Chasse, pêche, nature, traditions (CPNT) a déclaré, à l’issue de sa première journée de campagne électorale, qu’il n’avait pas «vocation à être président de la République» expliquant qu’il se présentait à l’élection présidentielle dans le but de «faire passer le message de la ruralité». Jean Saint-Josse a également affirmé qu’il avait obtenu les soutiens nécessaires tout en précisant que le budget de sa campagne s’élevait à quelque 853 714 euros dont 762 245 euros d’emprunt.
Le reportage de Sylvain Biville (14 février 2002, 1'30")Jeudi 14/02/2002
La
par Clarisse Vernhes
Article publié le 15/02/2002
