France: présidentielle 2002
La France vote
Environ 40 millions d’électeurs français sont appelés au urnes à l’occasion du premier tour de l’élection présidentielle. A midi (heure de Paris), le taux de participation était de 21,41%, en très légère baisse par rapport à 1995.
Présidentielle 2002: soirée spéciale premier tour
dimanche 21 avril de 18h00 à 21h00 TU (20h00 à 23h00 heure de Paris)
En direct minute par minute, la rédaction internet de RFI mettra en ligne les résultats des sondages «sortie des urnes» puis les résultats officiels dès qu’ils seront connus, ainsi que les interventions des candidats au moment où ils prendront la parole. A lire et à écouter au fil de la soirée spéciale premier tour.
La France vote ce dimanche pour élire le 23e président de la République. Le premier tour du scrutin oppose un nombre record de 16 candidats parmi lesquels, les deux personnalités arrivées en tête ce dimanche s’opposeront à l’occasion du second tour le 5 mai prochain.
A l’issue d’une campagne électorale dont les sondages et la plupart des médias assurent qu’elle n’a pas véritablement passionné les électeurs, la première interrogation concerne le taux de participation pour ce premier tour organisé en période de vacances scolaires. Les premiers chiffres, ceux de la participation à 12h00, indiquent que le taux de participation s’établit à 21,41%, c’est à dire en légère diminution par rapport au niveau enregistré à la même heure lors du dernier scrutin présidentiel en 1995 (22,52%). A 17h00, 58,55 % des inscrits s'étaient rendus dans les bureaux de vote (ce taux était de 64,0 % en 1995). Les 64000 bureaux de vote sont ouverts jusqu'à 18h00 dans la plupart des communes, et jusqu’à 19h00 ou 20h00 dans les grandes villes.
Une «offre électorale» inédite
La seconde inconnue de taille du scrutin concerne l’attitude de l’électorat face à une «offre électorale» inédite par son ampleur avec les deux frères ennemis de l'extrême droite Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, les trois trotskistes classés à l'extrême gauche (Arlette Laguiller, Olivier Besancenot et Daniel Gluckstein), la gauche plurielle (Lionel Jospin, Robert Hue, Christiane Taubira et Noël Mamère) et la droite parlementaire (Jacques Chirac, François Bayrou, Alain Madelin), toutes deux en ordre dispersé, et quatre électrons libres (Jean-Pierre Chevènement, Corinne Lepage, Jean Saint-Josse et Christine Boutin).
Les instituts de sondage laissent envisager un émiettement sans précédent des bulletin de vote et dans les état-major des candidats, on se demande si l’un des postulants parviendra à passer la barre des 20% au premier tour. Si ce n’était pas le cas, ce serait une première. Dans cette optique également les tractations en vue du second tour s’annoncent complexes. L’ordre dans lequel seront classés les 16 candidats sera également déterminant pour la suite.
Si le résultat est particulièrement serré, le vote des près d'1,4 million d'électeurs inscrits dans les départements et territoires d'Outre mer qui votent pour certains, comme la Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna avant la métropole, et pour d'autres comme la Polynésie ou les Antilles qui votent plus tard, peuvent avoir le dernier mot pour désigner les vainqueurs du scrutin.
dimanche 21 avril de 18h00 à 21h00 TU (20h00 à 23h00 heure de Paris)
En direct minute par minute, la rédaction internet de RFI mettra en ligne les résultats des sondages «sortie des urnes» puis les résultats officiels dès qu’ils seront connus, ainsi que les interventions des candidats au moment où ils prendront la parole. A lire et à écouter au fil de la soirée spéciale premier tour.
La France vote ce dimanche pour élire le 23e président de la République. Le premier tour du scrutin oppose un nombre record de 16 candidats parmi lesquels, les deux personnalités arrivées en tête ce dimanche s’opposeront à l’occasion du second tour le 5 mai prochain.
A l’issue d’une campagne électorale dont les sondages et la plupart des médias assurent qu’elle n’a pas véritablement passionné les électeurs, la première interrogation concerne le taux de participation pour ce premier tour organisé en période de vacances scolaires. Les premiers chiffres, ceux de la participation à 12h00, indiquent que le taux de participation s’établit à 21,41%, c’est à dire en légère diminution par rapport au niveau enregistré à la même heure lors du dernier scrutin présidentiel en 1995 (22,52%). A 17h00, 58,55 % des inscrits s'étaient rendus dans les bureaux de vote (ce taux était de 64,0 % en 1995). Les 64000 bureaux de vote sont ouverts jusqu'à 18h00 dans la plupart des communes, et jusqu’à 19h00 ou 20h00 dans les grandes villes.
Une «offre électorale» inédite
La seconde inconnue de taille du scrutin concerne l’attitude de l’électorat face à une «offre électorale» inédite par son ampleur avec les deux frères ennemis de l'extrême droite Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, les trois trotskistes classés à l'extrême gauche (Arlette Laguiller, Olivier Besancenot et Daniel Gluckstein), la gauche plurielle (Lionel Jospin, Robert Hue, Christiane Taubira et Noël Mamère) et la droite parlementaire (Jacques Chirac, François Bayrou, Alain Madelin), toutes deux en ordre dispersé, et quatre électrons libres (Jean-Pierre Chevènement, Corinne Lepage, Jean Saint-Josse et Christine Boutin).
Les instituts de sondage laissent envisager un émiettement sans précédent des bulletin de vote et dans les état-major des candidats, on se demande si l’un des postulants parviendra à passer la barre des 20% au premier tour. Si ce n’était pas le cas, ce serait une première. Dans cette optique également les tractations en vue du second tour s’annoncent complexes. L’ordre dans lequel seront classés les 16 candidats sera également déterminant pour la suite.
Si le résultat est particulièrement serré, le vote des près d'1,4 million d'électeurs inscrits dans les départements et territoires d'Outre mer qui votent pour certains, comme la Nouvelle Calédonie et Wallis et Futuna avant la métropole, et pour d'autres comme la Polynésie ou les Antilles qui votent plus tard, peuvent avoir le dernier mot pour désigner les vainqueurs du scrutin.
par Philippe Couve
Article publié le 21/04/2002