Côte d''Ivoire
Laurent Gbagbo en chef de guerre
Le ministre de la Défense Moïse Lida Kouassi a été limogé samedi soir par le président Gbagbo qui reprend de fait ses attributions.
De notre correspondant à Abidjan
La guerre sera désormais l’affaire de Laurent Gbagbo. Annoncé samedi soir, le remaniement du gouvernement bouleverse totalement la chaîne de commandement.
Il n’y a plus de ministère d’État chargé de la défense, mais un ministre délégué, directement rattaché au président de la République et confié à l’actuel ministre de la Sécurité. Moïse Lida Kouassi est déchargé de toute responsabilité dans la conduite des opérations. Il est nommé ministre d’État, conseiller auprès de la présidence.
Un tournant dans la crise
Décision-sanction d’un échec ou moyen de trancher un désaccord ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question. La mise à l’écart de Moïse Lida Kouassi constitue en tout cas un tournant dans la crise que vit la Côte d’Ivoire depuis plus de trois semaines. Trois semaines d’offensives générales plusieurs fois annoncées, plusieurs fois reportées, qui débouchent sur une opération sur Bouaké, présentée d’abord comme un triomphe, mais qui se révèle au final être un échec.
Seul commentaire officiel samedi soir : celui du président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly à l’AFP : «le chef de l’État se met en position pour faire la guerre à sa façon, c’est-à-dire pour passer à l’offensive».
La guerre sera désormais l’affaire de Laurent Gbagbo. Annoncé samedi soir, le remaniement du gouvernement bouleverse totalement la chaîne de commandement.
Il n’y a plus de ministère d’État chargé de la défense, mais un ministre délégué, directement rattaché au président de la République et confié à l’actuel ministre de la Sécurité. Moïse Lida Kouassi est déchargé de toute responsabilité dans la conduite des opérations. Il est nommé ministre d’État, conseiller auprès de la présidence.
Un tournant dans la crise
Décision-sanction d’un échec ou moyen de trancher un désaccord ? Il est encore trop tôt pour répondre à cette question. La mise à l’écart de Moïse Lida Kouassi constitue en tout cas un tournant dans la crise que vit la Côte d’Ivoire depuis plus de trois semaines. Trois semaines d’offensives générales plusieurs fois annoncées, plusieurs fois reportées, qui débouchent sur une opération sur Bouaké, présentée d’abord comme un triomphe, mais qui se révèle au final être un échec.
Seul commentaire officiel samedi soir : celui du président de l’Assemblée nationale Mamadou Koulibaly à l’AFP : «le chef de l’État se met en position pour faire la guerre à sa façon, c’est-à-dire pour passer à l’offensive».
par Claude Cirille
Article publié le 13/10/2002
