Sénégal
Les Tirailleurs sénégalais attendent réparations
A la faveur du quatre-vingt-quatrième anniversaire de la signature de l'armistice mettant fin à la première guerre mondiale,1914-1918, les anciens combattants africains réclament à nouveau un traitement égal à celui de leurs frères d'armes français.
Pour la première fois, un chef d’Etat africain aparticipé en France aux festivités commémorant l’anniversaire de l’armistice du 11 novembre et se rend à Verdun, ville de l’est de la France qui a été le théâtre des combats les plus meurtriers de la guerre 1914-1918. En effet, Abdoulaye Wade, le président du Sénégal, dont le pays a été parmi les plus importants contributeurs africains en hommes, s’est rendu à Verdun pour rendre hommage aux Africains morts pendant le conflit. (Ecoutez le
reportage à Verdun de Stanislas Ndayishimiyé).
Quatre-vingt-quatre ans après la signature de l’armistice mettant fin à la première guerre mondiale, la question des réparations restent encore aujourd’hui un sujet d’actualité. L’Afrique, au titre de la participation des colonies françaises à la «Grande guerre», avait fourni plus de 600 000 soldats, dont les fameux tirailleurs sénégalais. Sous cette appellation figuraient en fait des soldats négro-africains, originaires des colonies au sud du Sahara. A la fin de la guerre ces soldats devenus des anciens combattants ont souffert d’indifférence et ont vécu leur sort comme une grande injustice. (Ecoutez les précisions de
Nicolas Balique).
Depuis quelques années déjà, un débat a été lancé en France «pour inégalité de traitement des anciens combattants». Après des polémiques et procédures au plus haut niveau, le Conseil d’Etat en France avait donné un avis favorable sur la recevabilité des revendications des Tirailleurs sénégalais qui percevaient des «pensions de misère» comparées à ce que touchent leurs frères d’armes français. Des sommes considérables ont été calculées pour le rattrapage des traitements, mais des voix se sont élevées pour réclamer plutôt des pensions indexées sur le niveau de vie du pays où résident les anciens combattants. Dans tous les cas, la revalorisation des pensions est inscrite à l’ordre du jour des débats à l’Assemblée nationale française pour l’élaboration du budget 2003 du gouvernement français. (Ecoutez le point fait par Christine Muratet).
Les pensions versées aux Tirailleurs sénégalais par l’Etat français, pour l’instant varient d’un pays à un autre. Au Niger par exemple, la «levée des retraites» (revalorisation des pensions) est une réalité déjà appréciée par les anciens combattants. (Ecoutez le reportage de notre correspondant à Niamey, Moussa Kaka). Hamlaoui Méckachéra, secrétaire d’Etat aux anciens combattants évoque, (au micro de Pierre Ganz), les mesures envisagées par le gouvernement français pour rétablir un traitement équitable des pensions des anciens combattants africains.
reportage à Verdun de Stanislas Ndayishimiyé).
Quatre-vingt-quatre ans après la signature de l’armistice mettant fin à la première guerre mondiale, la question des réparations restent encore aujourd’hui un sujet d’actualité. L’Afrique, au titre de la participation des colonies françaises à la «Grande guerre», avait fourni plus de 600 000 soldats, dont les fameux tirailleurs sénégalais. Sous cette appellation figuraient en fait des soldats négro-africains, originaires des colonies au sud du Sahara. A la fin de la guerre ces soldats devenus des anciens combattants ont souffert d’indifférence et ont vécu leur sort comme une grande injustice. (Ecoutez les précisions de
Nicolas Balique).
Depuis quelques années déjà, un débat a été lancé en France «pour inégalité de traitement des anciens combattants». Après des polémiques et procédures au plus haut niveau, le Conseil d’Etat en France avait donné un avis favorable sur la recevabilité des revendications des Tirailleurs sénégalais qui percevaient des «pensions de misère» comparées à ce que touchent leurs frères d’armes français. Des sommes considérables ont été calculées pour le rattrapage des traitements, mais des voix se sont élevées pour réclamer plutôt des pensions indexées sur le niveau de vie du pays où résident les anciens combattants. Dans tous les cas, la revalorisation des pensions est inscrite à l’ordre du jour des débats à l’Assemblée nationale française pour l’élaboration du budget 2003 du gouvernement français. (Ecoutez le point fait par Christine Muratet).
Les pensions versées aux Tirailleurs sénégalais par l’Etat français, pour l’instant varient d’un pays à un autre. Au Niger par exemple, la «levée des retraites» (revalorisation des pensions) est une réalité déjà appréciée par les anciens combattants. (Ecoutez le reportage de notre correspondant à Niamey, Moussa Kaka). Hamlaoui Méckachéra, secrétaire d’Etat aux anciens combattants évoque, (au micro de Pierre Ganz), les mesures envisagées par le gouvernement français pour rétablir un traitement équitable des pensions des anciens combattants africains.
par Didier Samson
Article publié le 11/11/2002