Internet et vie privée
L’Internet à l’assaut du «spam»
La lutte contre le spam ouvre sans cesse la porte à de nouvelles procédures judiciaires aux Etats-Unis. Dernière affaire en date: le service en ligne America Online annonce qu’il porte plainte contre une douzaine de sociétés accusées d’inonder ses abonnés de messages électroniques non sollicités appelés spams.
Le spamming représente-t-il aujourd’hui une véritable menace pour l’Internet. Oui, répond le numéro un mondial des services en ligne. America Online vient de décider d’engager cinq procédures judiciaires contre plus d’une dizaine de sociétés, responsables d’envois massifs de messages électroniques non sollicités à ses abonnés. Le fournisseur d’accès réclame des dommages et intérêts d’au moins 10 millions de dollars et des peines pour les accusés, qui doivent également être obligés de cesser immédiatement toutes leurs activités de spamming.
Les courriers électroniques non sollicités représentent près de 40 % du volume du mail sur le Net. Si l’on en croit le service en ligne AOL, les sociétés visées par les plaintes sont responsables de l’envoi d’environ un milliard de messages sur des produits santé (Viagra, régime, stéroïdes), des services financiers (crédits, emprunts immobiliers, prêts hypothécaires) ou bien encore des messages à caractère pornographique.
L’Europe s’organise
«Spammers vous pouvez courir mais vous ne pouvez pas vous cacher», a averti Randall Boe, conseilleur juridique d’AOL, en les qualifiant d’«ennemis publics numéro un des services en ligne». Au cours de l’année 2002, AOL a reçu plus de huit millions de plaintes de la part de ses utilisateurs, des lettres de réclamations dont la compagnie compte se servir comme preuves lors des procès. AOL est très actif dans ce domaine. Sous son impulsion, la justice américaine a déjà condamné une centaine de spammeurs, dont une partie a été condamnée à payer 6,9 millions de dollars.
Aux Etats-Unis, on s’oriente vers l’élaboration d’une réglementation pour stopper ce fléau. Les législateurs réfléchissent à plusieurs pistes comme la possibilité pour les fournisseurs d’accès d’interdire leurs réseaux aux spammeurs démasqués. Cela dit, des solutions techniques existent. Les sociétés spécialisées dans les outils antispam à destination des entreprises, se tournent désormais vers le grand public. Les éditeurs antivirus ont également investi ce créneau en ajoutant des solutions de filtrage e-mails à leurs logiciels.
La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) est également très en pointe dans la lutte anti-spam. La Commission a ouvert sur son site web une véritable boite à outils antispam. La Commission a récemment dénoncé au Parquet cinq entreprises à l’origine des envois les plus massifs de spams. Dans le même ordre d’esprit, la Commission a dénoncé des opérations de prospection de masse par messages courts envoyés sur téléphones mobiles (SMS).
Les courriers électroniques non sollicités représentent près de 40 % du volume du mail sur le Net. Si l’on en croit le service en ligne AOL, les sociétés visées par les plaintes sont responsables de l’envoi d’environ un milliard de messages sur des produits santé (Viagra, régime, stéroïdes), des services financiers (crédits, emprunts immobiliers, prêts hypothécaires) ou bien encore des messages à caractère pornographique.
L’Europe s’organise
«Spammers vous pouvez courir mais vous ne pouvez pas vous cacher», a averti Randall Boe, conseilleur juridique d’AOL, en les qualifiant d’«ennemis publics numéro un des services en ligne». Au cours de l’année 2002, AOL a reçu plus de huit millions de plaintes de la part de ses utilisateurs, des lettres de réclamations dont la compagnie compte se servir comme preuves lors des procès. AOL est très actif dans ce domaine. Sous son impulsion, la justice américaine a déjà condamné une centaine de spammeurs, dont une partie a été condamnée à payer 6,9 millions de dollars.
Aux Etats-Unis, on s’oriente vers l’élaboration d’une réglementation pour stopper ce fléau. Les législateurs réfléchissent à plusieurs pistes comme la possibilité pour les fournisseurs d’accès d’interdire leurs réseaux aux spammeurs démasqués. Cela dit, des solutions techniques existent. Les sociétés spécialisées dans les outils antispam à destination des entreprises, se tournent désormais vers le grand public. Les éditeurs antivirus ont également investi ce créneau en ajoutant des solutions de filtrage e-mails à leurs logiciels.
La Commission nationale informatique et libertés (Cnil) est également très en pointe dans la lutte anti-spam. La Commission a ouvert sur son site web une véritable boite à outils antispam. La Commission a récemment dénoncé au Parquet cinq entreprises à l’origine des envois les plus massifs de spams. Dans le même ordre d’esprit, la Commission a dénoncé des opérations de prospection de masse par messages courts envoyés sur téléphones mobiles (SMS).
par Myriam Berber
Article publié le 23/04/2003