Wi-Fi
Le Wi-Fi fédère les trois opérateurs mobiles
Les trois opérateurs français de téléphonie mobile (Orange, SFR et Bouygues Télécom) viennent d’annoncer la création d’une structure commune pour l’Internet sans fil, dit Wi-Fi. Le but, simplifier l’accès au réseau Wi-Fi.
Cela fait bientôt deux ans que l’Internet sans fil dit Wi-Fi (pour Wireless Fidelity) connaît des résultats plus qu’encourageants. Cette technologie radio qui permet de se connecter sans fil et à haut débit au réseau Internet participe avec l’ADSL et l’UMTS, la téléphonie mobile troisième génération (3G), à la révolution du haut débit.
Cet engouement pour le Wi-Fi n’a pas échappé aux trois principaux opérateurs de téléphonie mobile en France. Après l’annonce de lancement de services Wi-Fi, Orange (France Télécom) SFR (Vivendi Universal) et Bouygues Telecom franchissent une nouvelle étape et annoncent la création d’un Groupement d’Intérêt économique (GIE) pour le Wi-Fi.
Sa tâche : simplifier l’accès au réseau Wi-Fi. Le point intéressant de ce partenariat : mettre en place des accords de «roaming» entre les différents opérateurs qui permettront aux clients d’utiliser des services Wi-Fi quel que soit le réseau, ainsi qu’une une facturation unique quel que soit le lieu d’utilisation. C’est le modèle sur lequel fonctionne les téléphones mobiles GSM qui autorise un abonné de passer d’un lieu équipé à un autre sans avoir besoin d’acheter à chaque fois la prestation.
Un marché à fort potentiel
Aujourd’hui, il faut presque un abonnement par opérateur de zones de connexion pour accéder, en France, à l’Internet sans fil. Ces zones sont en général des lieux publics (gares, hôtels, salles de conférences, aéroports,) où est installée une borne radio permettant de se connecter sans fil à Internet dans un rayon de 150 mètres.
De manière globale, «cette structure qui sera ouverte aux opérateurs exploitant un réseau Wi-Fi mettra en oeuvre les moyens nécessaires pour normaliser les caractéristiques techniques d'accès aux hot spots publics, garantissant un service simple et de qualité au client», précise le communiqué commun des trois opérateurs. Cette structure veut s’ouvrir à tous les acteurs du marché du marché Wi-Fi pour mettre au point des accords de couverture et compatibilité pour que les utilisateurs puissent se connecter partout.
Cette décision souligne également la volonté des opérateurs de s’installer sur un marché à fort potentiel. La pénétration de cette technologie devrait s’accroître dans les années à venir. Le cabinet d’études Mercer Management Consulting table sur une chiffre d’affaires avoisinant 3,1 milliards de dollars en 2007.
Si l’on en croit toujours cette étude, d’ici 2007, entre 1 500 et 8 000 de zones de connexion seront installées en France. Mais à l’heure actuelle, les réseaux filiaires ne sont pas encore une espèce menacée. L’Hexagone est en retard par rapport à ses voisins européens et au géant américain. Car contrairement à la plupart des pays, l’utilisation des réseaux sans fil est autorisée sur la bande des 2,4 GHz s’ils sont utilisés à l’intérieur des bâtiments privés. A l’extérieur, il faut une autorisation de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART), car la bande appartient encore à l’armée. A ce jour, cinquante-huit départements français ont reçu l’aval de l’ART.
Cet engouement pour le Wi-Fi n’a pas échappé aux trois principaux opérateurs de téléphonie mobile en France. Après l’annonce de lancement de services Wi-Fi, Orange (France Télécom) SFR (Vivendi Universal) et Bouygues Telecom franchissent une nouvelle étape et annoncent la création d’un Groupement d’Intérêt économique (GIE) pour le Wi-Fi.
Sa tâche : simplifier l’accès au réseau Wi-Fi. Le point intéressant de ce partenariat : mettre en place des accords de «roaming» entre les différents opérateurs qui permettront aux clients d’utiliser des services Wi-Fi quel que soit le réseau, ainsi qu’une une facturation unique quel que soit le lieu d’utilisation. C’est le modèle sur lequel fonctionne les téléphones mobiles GSM qui autorise un abonné de passer d’un lieu équipé à un autre sans avoir besoin d’acheter à chaque fois la prestation.
Un marché à fort potentiel
Aujourd’hui, il faut presque un abonnement par opérateur de zones de connexion pour accéder, en France, à l’Internet sans fil. Ces zones sont en général des lieux publics (gares, hôtels, salles de conférences, aéroports,) où est installée une borne radio permettant de se connecter sans fil à Internet dans un rayon de 150 mètres.
De manière globale, «cette structure qui sera ouverte aux opérateurs exploitant un réseau Wi-Fi mettra en oeuvre les moyens nécessaires pour normaliser les caractéristiques techniques d'accès aux hot spots publics, garantissant un service simple et de qualité au client», précise le communiqué commun des trois opérateurs. Cette structure veut s’ouvrir à tous les acteurs du marché du marché Wi-Fi pour mettre au point des accords de couverture et compatibilité pour que les utilisateurs puissent se connecter partout.
Cette décision souligne également la volonté des opérateurs de s’installer sur un marché à fort potentiel. La pénétration de cette technologie devrait s’accroître dans les années à venir. Le cabinet d’études Mercer Management Consulting table sur une chiffre d’affaires avoisinant 3,1 milliards de dollars en 2007.
Si l’on en croit toujours cette étude, d’ici 2007, entre 1 500 et 8 000 de zones de connexion seront installées en France. Mais à l’heure actuelle, les réseaux filiaires ne sont pas encore une espèce menacée. L’Hexagone est en retard par rapport à ses voisins européens et au géant américain. Car contrairement à la plupart des pays, l’utilisation des réseaux sans fil est autorisée sur la bande des 2,4 GHz s’ils sont utilisés à l’intérieur des bâtiments privés. A l’extérieur, il faut une autorisation de l’Autorité de régulation des télécommunications (ART), car la bande appartient encore à l’armée. A ce jour, cinquante-huit départements français ont reçu l’aval de l’ART.
par Myriam Berber
Article publié le 06/06/2003
