Informatique
Les ordinateurs du futur auront bonne mémoire
Les mémoires de nos ordinateurs seront bientôt reléguées aux oubliettes. Les mémoires du futur utiliseront le magnétisme, et non l’électricité, pour stocker les données.
Aujourd’hui les mémoires électroniques équipent les ordinateurs grand public. Cette situation va changer dans le futur avec l’arrivée des mémoires vives magnétiques, qui permettent de conserver les informations sans aucune alimentation, comme tous les types d’enregistrement magnétique.
MRam pour Magnetic Random Access Memory (Mémoire magnétique à accès aléatoire). Ce sigle désigne la prochaine génération de mémoires des ordinateurs. De l’avis des spécialistes, cette technologie vaut le détour. Contrairement aux mémoires vives des ordinateurs actuels, l’information n’est plus stockée sous forme d’impulsions électriques mais sous forme de charges magnétiques.
Premiers produits en 2005
L’enjeu de ce nouveau type de mémoire est double: conserver les informations intactes, et ce même en l’absence de toute alimentation électrique, et d’être très rapide. En effet, l’écriture et la lecture ne prennent que quelques nanosecondes contre des millièmes de secondes dans les mémoires vives actuelles. C’est dire le niveau de performance que l’on pourra atteindre grâce à cette technologie: 1 million de fois plus rapide. Autre avantage et non des moindres: cette technologie est relativement peu chère.
Concrètement, ce type de mémoires permettra, par exemple, d’allumer les ordinateurs quasi-instantanément à la manière d’une lampe. De sauvegarder des données quand l’appareil est éteint et d’accroître l’autonomie des ordinateurs portables, des assistants numériques personnels et des téléphones mobiles.
C’est pourquoi cette technologie suscite un très fort intérêt chez les industriels. Le géant américain IBM et son partenaire allemand Infineon Technologies travaillent depuis quelques années dans ce secteur de recherche. IBM espère pouvoir faire une démonstration l’année prochaine. IBM et Infineon estiment que les premiers produits MRam pourraient remplacer dès 2005 les mémoires vives des ordinateurs actuels. Un autre consortium composé de plusieurs fabricants japonais dont Nec et Toshiba travaillent également sur cette mémoire vive magnétique. Les deux fabricants nippons comptent investir plus de 85 millions d’euros dans ce projet d’ici 2005.
MRam pour Magnetic Random Access Memory (Mémoire magnétique à accès aléatoire). Ce sigle désigne la prochaine génération de mémoires des ordinateurs. De l’avis des spécialistes, cette technologie vaut le détour. Contrairement aux mémoires vives des ordinateurs actuels, l’information n’est plus stockée sous forme d’impulsions électriques mais sous forme de charges magnétiques.
Premiers produits en 2005
L’enjeu de ce nouveau type de mémoire est double: conserver les informations intactes, et ce même en l’absence de toute alimentation électrique, et d’être très rapide. En effet, l’écriture et la lecture ne prennent que quelques nanosecondes contre des millièmes de secondes dans les mémoires vives actuelles. C’est dire le niveau de performance que l’on pourra atteindre grâce à cette technologie: 1 million de fois plus rapide. Autre avantage et non des moindres: cette technologie est relativement peu chère.
Concrètement, ce type de mémoires permettra, par exemple, d’allumer les ordinateurs quasi-instantanément à la manière d’une lampe. De sauvegarder des données quand l’appareil est éteint et d’accroître l’autonomie des ordinateurs portables, des assistants numériques personnels et des téléphones mobiles.
C’est pourquoi cette technologie suscite un très fort intérêt chez les industriels. Le géant américain IBM et son partenaire allemand Infineon Technologies travaillent depuis quelques années dans ce secteur de recherche. IBM espère pouvoir faire une démonstration l’année prochaine. IBM et Infineon estiment que les premiers produits MRam pourraient remplacer dès 2005 les mémoires vives des ordinateurs actuels. Un autre consortium composé de plusieurs fabricants japonais dont Nec et Toshiba travaillent également sur cette mémoire vive magnétique. Les deux fabricants nippons comptent investir plus de 85 millions d’euros dans ce projet d’ici 2005.
par Myriam Berber
Article publié le 11/06/2003