Internet et vie privée
Les internautes dégoûtés par le «spam»
Internet est devenu un terrain de jeu privilégié pour les spammers. Toujours prêts à s’infiltrer dans la moindre faille, ils s’attaquent désormais au messageries des téléphones mobiles et aux weblogs.
Un quart des adeptes du courrier électronique ont réduit l’usage de ce mode de communication en raison du flot de spams inondant leurs messageries, si l’on en croit une étude effectuée pendant près d’un an auprès d’internautes américains en 2002 par l’Institut de recherche spécialisé Pew Internet and America Life Project. «Plus de la moitié des sondés précisent que les spams les ont rendus moins confiants dans la pratique de l’e-mail en général et envisagent une réduction importante de leurs mails», estime l’étude.
Aujourd’hui, le volume du spam représente plus de 40% du trafic sur le réseau. Un pourcentage en constante progression, car c’est un moyen de communication très bon marché. Le coût d’envoi d’un mail est estimé entre 15 à 20 centimes contre 0,50 à 1 euro pour un courrier traditionnel. Généralement, le spammer récolte des adresses par des méthodes le plus souvent automatisées, des robots et s'en sert pour envoyer un volumineux mailing.
Le coût du spam
Un marché si lucratif que les spammers ont décidé d’investir de nouveaux supports. Après les boîtes à lettres électroniques, c’est au tour des téléphones mobiles et aux blogs -ces pages web faciles à créer, mêlant informations et points de vue personnels- d’être les nouvelles victimes de ce fléau. S’il rapporte de l’argent aux publicitaires, il coûte une fortune aux entreprises. La Commission européenne estime à 2,5 milliards d’euros la perte de productivité pour les entreprises de l’Union européenne en 2002.
Les gouvernements du monde entier mettent en place des réglementations pour limiter ce fléau. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne travaillent à l’élaboration de législations anti-spam. En attendant, des solutions existent pour ne pas être victime de ces mails. La précaution la plus élémentaire consiste à se doter de filtres qui analysent systématiquement les messages en provenance de l’extérieur.
Face à la multiplication de ces messages indésirables, un petit tour sur des sites d’information de lutte anti-spam s’avère également indispensable. Très complets, ces sites vous proposent une bonne introduction en la matière, et surtout fournissent quelques outils pour s’en débarrasser. Les sites spamanti.net/fr et arobase.org regorgent notamment de conseils et d’adresses utiles pour quitter les adresses des spammers. Pour sa part, l'IETF, l'organisation régissant les standards d'Internet, a constitué un groupe de travail pour standardiser le secure email, sur la base de PGP (Pretty Good Privacy Inc.). La situation pourrait changer de ce côté là, dans les mois à venir.
Pour en savoir plus:
Outils anti-spam sur lse sites Spam.Anti.net et Arobase.org
Douze conseils pour vaincre le spam sur le site L’Internaute
Les dix plus grands spammers du monde sur le site du Journal du Net
Aujourd’hui, le volume du spam représente plus de 40% du trafic sur le réseau. Un pourcentage en constante progression, car c’est un moyen de communication très bon marché. Le coût d’envoi d’un mail est estimé entre 15 à 20 centimes contre 0,50 à 1 euro pour un courrier traditionnel. Généralement, le spammer récolte des adresses par des méthodes le plus souvent automatisées, des robots et s'en sert pour envoyer un volumineux mailing.
Le coût du spam
Un marché si lucratif que les spammers ont décidé d’investir de nouveaux supports. Après les boîtes à lettres électroniques, c’est au tour des téléphones mobiles et aux blogs -ces pages web faciles à créer, mêlant informations et points de vue personnels- d’être les nouvelles victimes de ce fléau. S’il rapporte de l’argent aux publicitaires, il coûte une fortune aux entreprises. La Commission européenne estime à 2,5 milliards d’euros la perte de productivité pour les entreprises de l’Union européenne en 2002.
Les gouvernements du monde entier mettent en place des réglementations pour limiter ce fléau. Les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Union européenne travaillent à l’élaboration de législations anti-spam. En attendant, des solutions existent pour ne pas être victime de ces mails. La précaution la plus élémentaire consiste à se doter de filtres qui analysent systématiquement les messages en provenance de l’extérieur.
Face à la multiplication de ces messages indésirables, un petit tour sur des sites d’information de lutte anti-spam s’avère également indispensable. Très complets, ces sites vous proposent une bonne introduction en la matière, et surtout fournissent quelques outils pour s’en débarrasser. Les sites spamanti.net/fr et arobase.org regorgent notamment de conseils et d’adresses utiles pour quitter les adresses des spammers. Pour sa part, l'IETF, l'organisation régissant les standards d'Internet, a constitué un groupe de travail pour standardiser le secure email, sur la base de PGP (Pretty Good Privacy Inc.). La situation pourrait changer de ce côté là, dans les mois à venir.
Pour en savoir plus:
Outils anti-spam sur lse sites Spam.Anti.net et Arobase.org
Douze conseils pour vaincre le spam sur le site L’Internaute
Les dix plus grands spammers du monde sur le site du Journal du Net
par Myriam Berber
Article publié le 03/11/2003
