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Islam

Les marchands de La Mecque

Le pèlerinage de La Mecque, l’une des cinq obligations des musulmans, commence ce vendredi. Notre envoyé spécial Toufik Benaïchouche se trouve sur place parmi les pèlerins musulmans.
De notre envoyé spécial à La Mecque

Dans sa jeunesse, le prophète de l’islam était un commerçant. Il menait même des caravanes pour le compte d’une femme, Khadija, qui deviendra plus tard la première de ses épouses.

Est-ce l’une des raisons pour lesquelles les marchands n’ont pas été chassés du temple ici –entendez La Mecque ? En tout cas, à quelques pas seulement de la Mosquée sacrée où se trouve entre autres la célèbre Kaaba, des foules de commerçants y tiennent leurs étals.

Payer son séjour

Des Mauritaniennes par exemple y vendent des chapelets et des tapis de prière; des Pakistanais quant à eux des ombrelles pour se protéger du soleil, des lampes de poche et d’autres babioles encore. Même chose pour des Nigérians, des Égyptiens et même des Russes. On peut leur acheter l’inévitable pendule qui entonne l’appel à la prière cinq fois par jour pour peu qu’on l’ait réglée au préalable. Les pèlerins japonais en raffolent.

Ce commerce haut en couleur au son de toutes les langues de Babel ou presque permet en fait à chacun de payer son séjour dans la ville sainte. En général, personne n’est lésé et les bénéfices sont appréciables. Il est vrai que l’un des versets coraniques enjoint le commerçant de ne point gruger l’acheteur sous peine de souffrir les feux de l’enfer.

Ecouter également:

Toufik Benaichouche, envoyé spécial de RFI en Arabie Saoudite, répond aux questions de Nicolas Fallez dans le Choix de RFI (30 janvier 2004, 5’07’’).



par Toufik  Benaichouche

Article publié le 30/01/2004