Otages en Irak
Les deux Simona sont libres
(Photo : AFP)
Pour tous les Italiens, elles étaient devenues «les deux Simona» : Simona Pari et Simona Toretta, parties en Irak dans des conditions très difficiles pour aider les plus démunis et les enfants.
Les deux Simona n'ont pas seulement en commun leur prénom, mais aussi leur age, 29 ans; ainsi qu'une détermination et une simplicité qui avaient ému l'Italie toute entière. Les deux jeunes femmes, toutes deux bardées de diplômes, avaient le choix de travailler pour l'organisation non gouvernementale italienne «Un pont pour Bagdad», fondée il y a 13 ans.
L'une est décrite par ses amis comme «une femme très déterminée», l'autre comme «exubérante, courageuse et très motivée». Dans tous les reportages télévisés, elles apparaissaient également élégantes, les cheveux recouverts de foulards colorés.
L’une «passionnée», l’autre «rationnelle»Les deux jeunes femmes formaient un tandem complémentaire: Simona Toretta était qualifiée de «passionnée» et Simona Pari de «rationnelle». A elles deux, elles ont réussi à mobiliser des dizaines de milliers de personnes qui, a force de marches et de retraites aux flambeaux ou d'envois de messages de solidarité ont empêché que pendant leur trois semaines de détention, les deux Simona tombent dans l'oubli.
par Catherine Monnet
Article publié le 29/09/2004 Dernière mise à jour le 29/09/2004 à 08:57 TU