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Otages en Irak

Les deux Simona sont libres

Simona Torretta et Simona Pari à leur arrivée à Rome. 

		(Photo : AFP)
Simona Torretta et Simona Pari à leur arrivée à Rome.
(Photo : AFP)
Les deux travailleuses humanitaires enlevées à Bagdad le 7 septembre ont été relâchées par leurs ravisseurs. Elles sont arrivées la nuit dernière en Italie.

 Pour tous les Italiens, elles étaient devenues «les deux Simona» : Simona Pari et Simona Toretta, parties en Irak dans des conditions très difficiles pour aider les plus démunis et les enfants.

Les deux Simona n'ont pas seulement en commun leur prénom, mais aussi leur age, 29 ans; ainsi qu'une détermination et  une simplicité qui avaient ému l'Italie toute entière. Les deux jeunes femmes, toutes deux bardées de diplômes, avaient le choix de travailler pour l'organisation non gouvernementale italienne «Un pont pour Bagdad», fondée il y a 13 ans.

L'une est décrite par ses amis comme «une femme très déterminée», l'autre comme «exubérante, courageuse et très motivée». Dans tous les reportages télévisés, elles apparaissaient également élégantes, les cheveux recouverts de foulards colorés.

L’une «passionnée», l’autre «rationnelle»

Les deux jeunes femmes formaient un tandem complémentaire: Simona Toretta était qualifiée de «passionnée» et Simona Pari de «rationnelle». A elles deux, elles ont réussi à mobiliser des dizaines de milliers de personnes qui, a force de marches et de retraites aux flambeaux ou d'envois de messages de solidarité ont empêché que pendant leur trois semaines de détention, les deux Simona tombent dans l'oubli.



par Catherine  Monnet

Article publié le 29/09/2004 Dernière mise à jour le 29/09/2004 à 08:57 TU

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Correspondante à Rome

«On pense qu'il y a bien eu paiement d'une rançon. On parle d' 1 million de dollars au moins.»

[29/09/2004]

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