France-Arabie saoudite
Chirac et le prince Abdallah affichent leur entente
Jacques Chirac reçoit le prince Abdallah bin Abdul Aziz sur le perron de l'Elysée.
(Photo : AFP)
(Photo : AFP)
En route pour les États-Unis où il rencontrera George Bush, le prince Abdallah est en visite officielle en France.
C'est un hommage appuyé –et à plusieurs reprises– que le président français a rendu au prince héritier saoudien. Les deux personnalités se respectent visiblement profondément et ont tenu toutes deux à le faire savoir.
«Dans une région ou la stabilité reste précaire, une consultation régulière entre la France et l'Arabie saoudite est capitale», a déclaré Jacques Chirac. Le prince héritier Abdallah pour sa part a eu ces mots : « À tous ceux qui annoncent un choc des civilisations, nous répondons : ‘Regardez la France et l'Arabie saoudite ; vous comprendrez comment se tisse une amitié entre les civilisations’ ».
De fait, sur les grandes questions, Paris et Ryad partagent souvent les mêmes points de vue ou les mêmes inquiétudes : l'Irak ? Il faut garantir la stabilité et l'intégrité du pays en associant toutes les forces politiques qui ont renoncé à la violence. Le Liban? Il faut organiser au plus vite des élections démocratiques. L'Iran ? Un accord sur l'utilisation pacifique du nucléaire donnerait une nouvelle dimension aux relations des pays de la région.
Les mêmes points de vue et inquiétudes
Enfin, Jacques Chirac a eu ces mots que le prince héritier n'entendra pas à Washington où il se rendra dans quelques jours : « En matière de terrorisme, Ryad a remporté des succès importants pour combattre ce danger dont personne n'est à l'abri ». Et aussi à propos des réformes initiées dans le royaume : «Elles doivent être conduites dans le respect de l'identité particulière et de la volonté de chaque peuple».
«Dans une région ou la stabilité reste précaire, une consultation régulière entre la France et l'Arabie saoudite est capitale», a déclaré Jacques Chirac. Le prince héritier Abdallah pour sa part a eu ces mots : « À tous ceux qui annoncent un choc des civilisations, nous répondons : ‘Regardez la France et l'Arabie saoudite ; vous comprendrez comment se tisse une amitié entre les civilisations’ ».
De fait, sur les grandes questions, Paris et Ryad partagent souvent les mêmes points de vue ou les mêmes inquiétudes : l'Irak ? Il faut garantir la stabilité et l'intégrité du pays en associant toutes les forces politiques qui ont renoncé à la violence. Le Liban? Il faut organiser au plus vite des élections démocratiques. L'Iran ? Un accord sur l'utilisation pacifique du nucléaire donnerait une nouvelle dimension aux relations des pays de la région.
Les mêmes points de vue et inquiétudes
Enfin, Jacques Chirac a eu ces mots que le prince héritier n'entendra pas à Washington où il se rendra dans quelques jours : « En matière de terrorisme, Ryad a remporté des succès importants pour combattre ce danger dont personne n'est à l'abri ». Et aussi à propos des réformes initiées dans le royaume : «Elles doivent être conduites dans le respect de l'identité particulière et de la volonté de chaque peuple».
par Toufik Benaichouche
Article publié le 14/04/2005 Dernière mise à jour le 14/04/2005 à 11:58 TU
