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Constitution européenne

Chirac s’engage à nouveau pour le «oui»

Le président français Jacques Chirac confirme son oui à la Constitution.(Photo: AFP)
Le président français Jacques Chirac confirme son oui à la Constitution.
(Photo: AFP)
Le président de la République est à nouveau intervenu à la télévision pour plaider « avec foi et passion » pour la Constitution européenne.

C’était un plaidoyer pour la Constitution dans lequel Jacques Chirac a affirmé mettre toute sa foi, toute sa passion... en s'aidant de fréquents coups d'œil à ses notes.

Après sa première intervention, ce grand débat télévisé face aux jeunes qui avait été jugé très sévèrement, le président de la République a choisi de revenir à une interview, de facture très classique.

La Constitution allie l'exigence d'un  grand marché et l'exigence de l'harmonisation sociale. A ce titre, elle est la meilleure possible pour la France. C'est ce que dit Jacques Chirac pour qui ce texte s'inspire très largement des idéaux de la Révolution française de 1789.

Pendant toute l'interview –plus de trois quarts d'heure– le chef de l'État a pris des exemples très concrets : les textiles chinois ou les lignes de chemins de fer de la SNCF pour essayer de rassurer les inquiétudes des électeurs en matière sociale.

Rassurer les Français

Jacques Chirac a surtout apporté un soin tout particulier à rassurer les Français inquiets face à la mondialisation, aux délocalisations, et à l'avenir des services publics. Pour Jacques  Chirac, la Constitution est un « pas décisif vers une situation plus sociale » : si on ne l'adopte pas, « non seulement on reste dans le passé » mais « on affaiblit considérablement la France ».

Pour le président français, on ne peut pas non plus voter non et se dire Européen.

Selon Jacques Chirac, si le non l'emporte le 29 mai prochain, ce sera certainement un échec pour la France. Est-ce que cela conduira à un changement de gouvernement ? Sur ce point, pas de commentaire : il ne faut pas, dit-il, mélanger la politique intérieure et le référendum.

Ce scrutin n'est ni un plébiscite, ni un moment de l'alternance politique. Quand on lui demande s'il y aura un changement de gouvernement au lendemain du vote, Jacques Chirac se refuse à tout commentaire.

par Juliette  Rengeval

Article publié le 04/05/2005 Dernière mise à jour le 04/05/2005 à 11:18 TU

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Stéphane Rozès

Directeur de l'institut de sondage CSA

«Le Non a continué à faire une campagne de challenger alors qu'il faisait la course en tête»

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