Transport aérien

Accident d’avion en Méditerranée

La carcasse de l’avion ATR-72 a été remorquée jusqu’au port de Palerme.
(Photo : AFP)

C’est la loi des séries : après la catastrophe de Toronto qui n’avait miraculeusement fait aucune victime, cette fois, un ATR-72 tunisien s’est abîmé en Méditerranée. La majorité des passagers a réussi à s'en sortir.

Cet ATR-72 est un avion charter appartenant à une filiale de la compagnie Tunisair. L’appareil effectuait la liaison entre Bari, au sud de l’Italie, et Djerba, en Tunisie. Trente-cinq passagers étaient à bord. Ils étaient tous de nationalité italienne. Il semble que le pilote ait tenté un atterrissage d’urgence sur l’aéroport de Palerme, en Sicile. L’opération n’a pas réussi et l’appareil s’est ensuite abîmé en mer.

Des miraculés

L’ATR-72 a été repéré à une trentaine de kilomètres des côtes siciliennes, devant Palerme. Les pompiers ont d’abord vu des passagers sur l’appareil qui flottait à la surface de la mer. Des vedettes de la garde côtière sont parties les secourir. Selon un bilan présenté par le commandant du port de Palerme, l'amiral Vicenzo Pace, l’accident a fait 13 morts et 2 disparus. Il y aurait 23 survivants. 

Comme leur nom l’indique, les ATR sont des Avions de transport régional qui comportent une cinquantaine de places. Ces appareils, fabriqués par le groupe européen EADS et par l’italien Alenia, sont spécialisés dans les distances de quelques centaines de kilomètres. Les ATR effectuent beaucoup de vols en Méditerranée, notamment entre l’Italie et les îles environnantes.

par Colette  Thomas

Article publié le 06/08/2005 Dernière mise à jour le 06/08/2005 à 17:55 TU