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Equateur

Sortie de crise

Les grévistes ont obtenu, des compagnies étrangères, une participation financière au développement économique et social de leurs régions.(Photo: AFP)
Les grévistes ont obtenu, des compagnies étrangères, une participation financière au développement économique et social de leurs régions.
(Photo: AFP)
La crise pétrolière a pris fin en Equateur où un accord est intervenu entre les populations locales en grève, le gouvernement et les compagnies pétrolières étrangères pour une meilleure répartition des revenus de l'or noir. L'Etat d'urgence a été levé ainsi que le mot d'ordre de grève.

Onze jours de blocage des puits de pétrole et quatre jours de négociations ont permis d'aboutir à un compromis. Les populations de deux régions pétrolières de l'Amazonie exigeaient de bénéficier davantage de la richesse de leur sous-sol. Elles ont obtenu que les compagnies étrangères reversent directement aux deux régions pétrolières concernées 16 des 25% de l'impôt qu'elles payent à l'Etat équatorien.

Les grévistes ont aussi obtenu que les compagnies étrangères participent au financement du développement économique et social des régions où elles sont implantées. Dans ce mouvement populaire, il faut remarquer que les autorités régionales, comme les préfets, ont pris fait et cause pour les grévistes. Le parlement équatorien lui-même a pris la décision de lever l'état d'urgence qui avait été imposé par le gouvernement aux premiers jours du conflits pour faire face à l'agitation, apportant un soutien, au moins implicite, aux revendications.

L'hostilité des manifestants était dirigée contre les compagnies étrangères et après l'Argentine, la Bolivie et maintenant l'Equateur c'est une forme de revendication sociale qui semble s'étendre en Amérique latine.


par Francine  Quentin

Article publié le 26/08/2005 Dernière mise à jour le 26/08/2005 à 15:42 TU

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Francine Quentin

Journaliste à RFI

«L'Equateur est un pays très dépendant de l'or noir.»

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