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Proche-Orient

Assassinat d’un ancien chef de la sécurité palestinienne

Moussa Arafat, en novembre 2004.(Photo: AFP)
Moussa Arafat, en novembre 2004.
(Photo: AFP)
Moussa Arafat, ancien patron des services de sécurité palestiniens, a été assassiné dans la nuit de mardi à mercredi. Ce meurtre illustre s'il en est besoin les défaillances du système sécuritaire palestinien.
La grande faiblesse du système sécuritaire est son manque d'institutionnalisation. Après la mort de Yasser Arafat, l'Autorité palestinienne a hérité de plusieurs forces non intégrées qui répondaient à des chefs locaux ou directement à Yasser Arafat. Des forces qui ont été également dramatiquement affaiblies par la répression israélienne contre la seconde Intifada.

Depuis, le nouveau président de l'Autorité palestinienne a essayé de redynamiser le ministère de l'Intérieur avec à sa tête le général Nasser Youssef dont la tâche principale est d'intégrer et d'harmoniser ces forces disparates.

Le ressentiment des groupes armés

Officiellement, le ministère de l'Intérieur doit coordonner la police civile, la défense civile et l'Organisation de la sécurité préventive -l'OSP– qui avait été créée à Gaza et en Cisjordanie dans les années 90 pour assurer la viabilité du processus de paix en réprimant, notamment, les mouvements extrémistes qui menaçaient de le faire capoter par des actions terroristes.

D'où les ressentiments à l'égard de cette force de nombreux groupes armés, comme les Comités de résistance populaire, assez importants dans la bande de Gaza, qui revendiquent l'assassinat de Moussa Arafat.


par Farida  Ayari

Article publié le 07/09/2005 Dernière mise à jour le 07/09/2005 à 15:46 TU