Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Revue de presse Asie

Revue de presse Asie du 10/7/2007

Les forces armées pakistanaises ont donné l'assaut contre la Mosquée rouge ce mardi matin. La presse indienne revient, en longueur, sur le déroulement de la médiation mise en place quelques heures auparavant. « Un accord avait pourtant été trouvé (…) à l'issue de onze heures de pourparlers la nuit dernière » affirment de concert, The Indian Express, The Hindu et The Times of India. L'accord précisait, selon ces journaux, que le leader religieux Abdul Rashid Ghazi et sa famille acceptaient d'être placés en résidence surveillée. Quant aux autres retranchés, ils seraient libérés s'ils n'étaient pas recherchés par la police. La médiation, conduite par téléphone portable, semblait donc porter ses fruits. Dix bus avaient même été prévus pour l'évacuation des activistes. Il y a différentes versions pour expliquer ce retournement de situation. Abdul Rashid Ghazi se serait vu refuser la libre sortie des islamistes radicaux présents dans la mosquée et aurait alors raccroché au nez des médiateurs avant d'éteindre son portable. « C'est la version des autorités » peut-on lire dans The Indian Express. Mais selon The Times of India, le numéro deux de la mosquée a, lui, donné une toute autre version aux médias, et ce, quelques minutes avant l'assaut. Il affirme que les communications ont été rompues alors qu'il souhaitait se rendre devant les caméras de télévision, afin que les journalistes constatent l'absence d'armes lourdes ou de militants étrangers dans la mosquée. Devant l'échec cuisant de sa médiation, le chef des négociateurs se dit extrêmement « déçu ». « Je quitte cet endroit avec dégoût » a-t-il lâché aux journalistes. Le corps d'Abdul Rashid Ghazi a depuis été retrouvé dans la mosquée.

L’Inde se dédouane toujours dans la presse indienne

Un article de The Times of India, qui se veut rassurant pour les travailleurs d'Outre-Manche, titre « L'Inde ne vole pas le travail des Anglais ». « La peur de voir un grand nombre d'emplois de qualité s'envoler vers les pays en voie de développement est exagérée ». Selon une enquête de la Work Foundation, un organisme indépendant cité par The Times of India, seul 5,5% des emplois perdus en Europe début 2007 font suite à des délocalisations. Et le Royaume-Uni sous-traite davantage ses services aux entreprises avec l'Allemagne qu'avec l'Inde, se défend le journal. Pourquoi ? Et bien, écrit le quotidien indien, parce que les entreprises préfèrent rester proches de leurs consommateurs. Comme le rappelle une chercheuse : « Même si, en Inde, le secteur des hautes technologies est en plein boom, les Indiens ne viennent pas manger à notre table ». Le journal conclut donc qu'il faut tordre le coup aux analyses alarmistes.

Un nom de famille d’enfer

Max Hell, si le nom de famille de ce petit Australien de cinq ans signifie « lumineux » en Autriche, pays d'où viennent ses ancêtres, il signifie également  « enfer » en anglais. C'est bien pour cette raison que l'enfant ne pourra pas faire sa rentrée à l'école primaire comme les autres. Il s'est, en effet, vu refuser son inscription à l'école Saint Pierre l'Apôtre, un établissement catholique de Melbourne. Son nom, ont jugé les responsables de l'école, allait « poser problème lors des enseignements religieux ». « Nous sommes en 2007 et pas en 1407 » s'indigne son père, avant de raconter au journal The Age les brimades qu'il a lui même subies au cours de sa scolarité. « Pendant mon enfance, j'ai été ridiculisé. Je voulais que mon fils Max Hell ait un autre avenir, mais visiblement, ce n'est pas possible ». Après le tollé provoqué par la décision de l'école catholique, le principal a finalement accepté l'inscription du garçonnet. « Trop tard » a rétorqué le père de famille, qui préfère déménager et tenter sa chance dans un autre établissement.

950 primates secourus

Direction la Malaisie pour finir, avec des singes sauvés, in extremis, de la casserole. Les parcs nationaux malais parlent de leur plus grande saisie jamais réalisée. Le département criminel de la vie sauvage vient de « découvrir 950 macaques à longue-queue » dans une plantation du sud du pays. Les singes, écrit The New Straits Times, « devaient finir dans des restaurants en Chine ou dans des laboratoires néerlandais ». Au marché noir, leur vente aurait rapporté aux braconniers la somme rondelette de 110 000 dollars. Capturés dans les parcs nationaux, les primates étaient empilés dans des cages et affamés au point de se manger entre eux. « Quand on les a retrouvés, écrit le journal malais, certains mâchaient leurs propres moignons et d'autres attaquaient la carcasse de leurs enfants ». Les braconniers présumés, trois Malais et un Indonésien, encourent une peine de trois ans de prison. Ces dernières années, la Malaisie est devenue une plaque tournante du trafic d'animaux exotiques, en direction, principalement, du marché chinois.


par Marie  Normand

[10/07/2007]


Les précédentes revues de presse Asie






Les autres revues de presse

Revue de la presse française

Frédéric Couteau 

		(Photo RFI)

Revue de la presse française

[05/11/2009]



Revue de presse Afrique

Frédéric Couteau 

		(Photo RFI)

Revue de presse Afrique

[05/11/2009]



Revue de presse Asie

Revue de presse Asie du 5 novembre

[05/11/2009]



Revue de presse Economie

Revue de presse Economie du 16/01/2008

[16/01/2009]



Revue de presse des hebdomadaires

Revue de presse des hebdomadaires du 1er novembre

[01/11/2009]