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Revue de presse Asie

Revue de presse Asie du 25/7/2007

Les autorités birmanes acceptent de délivrer des cartes d'identité à la minorité musulmane des Rohingyas. D'ici fin août, 35 000 Rohingyas auront obtenu des papiers d'identité. Pour le Haut-commissaire des Nations unies pour les réfugiés, basés à Rangoon, les autorités birmanes effectuent ainsi un « pas majeur vers la légalisation du statut de l'une des plus grandes communautés asiatiques sans terre ». Cette décision fait l'objet d'un long article publié dans le magazine The Irrawaddy, qui rapporte que cette initiative conclut cinq ans d’efforts de la part du Haut-commissariat aux Nations unies pour améliorer la situation de cette minorité musulmane. L'Onu prend d'ailleurs en charge les 689 000 dollars que coûte cette mesure et des équipes des Nations unies chargées des inscriptions vont sillonner l'Etat d'Arakan, dans l'ouest du pays, où vivent les Rohingyas. Le sort de ces derniers ne sera pas réglé pour autant puisque ces papiers, au regard de la loi internationale, ne sont que des documents temporaires qui leur confèrent un statut de résident et non de citoyen. La loi birmane sur la citoyenneté de 1982 ne reconnaît les Rohingyas ni comme une ethnie nationale ni comme des citoyens birmans « et les laisse donc, de fait, sans terre, tels des immigrants illégaux sans leur propre pays », explique The Irrawaddy. Des centaines de milliers d'entre eux ont fui l'Etat d'Arakan et se sont réfugiés vers le Bangladesh voisin. Ces derniers mois, des centaines d'autres ont pris la mer dans l'espoir d'atteindre la Malaisie. « Beaucoup », écrit le magazine, « sont en fait arrivés en Thaïlande où ils ont été immédiatement arrêtés ». « Les autorités thaïes », poursuit notre confrère, « sont maintenant impliquées dans de difficiles négociations sur le sort de ces réfugiés ».

Le corps sans vie d'un collaborateur du Lonely Planet retrouvé en Chine

Clem Lindenmayer n'était pas un débutant, mais « l'un des auteurs les plus expérimentés » du célèbre guide de voyage, écrit The New Zealand Herald. Il a été retrouvé mort sur une montagne chinoise, trois mois après avoir été porté disparu. A quarante-sept ans, il voulait réaliser l'ascension du Mont Gongga, dans une zone reculée du Sichuan, dans le sud-ouest de la Chine. Il avait dit à sa famille que cela lui prendrait six jours, puis il a disparu. L'agence officielle Xinhua rapporte que ce sont des villageois qui ont découvert son corps, jeudi dernier. Xinhua ajoute qu'un peu plus tôt, les secouristes partis à sa recherche avaient retrouvé le corps d'un alpiniste japonais, disparu cette fois depuis vingt-six ans... Le Mont Gongga, également connu sous le nom de Minya Konka est le plus haut sommet de cette région, qui appartenait autrefois au Tibet. Plus de 20 sommets culminent de 6 000 à 7 556 mètres. « Une chaîne réputée très dangereuse », précise le quotidien néo-zélandais, « plus de vingt personnes y ont péri depuis 1957 ».

En Thaïlande, la nouvelle loi sur la cyber-criminalité inquiète les ONG

Le texte est entré en vigueur le 18 juillet et il autorise la police à saisir le matériel informatique des personnes suspectées de diffuser des messages insultants ou pornographiques... Reporters sans frontières s'en alarme et ses inquiétudes sont relayées par The Nation. Le journal de Bangkok explique que RSF appelle la junte au pouvoir à combattre la cyber-criminalité et l'exploitation sexuelle en ligne « mais sans commettre de nouvelles violations de la liberté d'expression et du respect de la vie privée ». L'ONG française s'inquiète notamment du fait que les fournisseurs d'accès à Internet vont désormais devoir conserver les informations individuelles des internautes pendant quatre-vingt dix jours et que les autorités ont le pouvoir de vérifier ces informations sans aucun contrôle judiciaire. Pour l'un des membres de l'association Liberté contre la Censure en Thaïlande, ces mesures « ne visent pas à prévenir, comme le prétendent les autorités, mais à contrôler ». Il ajoute que « le panel de sites officiellement interdit par le pouvoir dépasse le cadre de la lutte contre la pornographie et les “insultes” à la monarchie ».

Chine, la nourriture des taïkonautes bientôt commercialisée

Les Taïkonautes, c'est ainsi que les Chinois appellent leurs cosmonautes. Leurs rations de porc rôti et de ragoût de canard seront bientôt mises en vente dans les supermarchés locaux, écrit le China Daily. Au total, plus de soixante plats de l'espace, commercialisés par une entreprise de Shanghaï spécialisée dans l'agroalimentaire. Non seulement c'est original, mais en plus, « ces plats contiennent les 2 400 calories dont ont besoin les cosmonautes ». Ils conviendraient donc à ceux qui pratiquent des activités sportives en extérieur, comme des expéditions polaires ou de l'alpinisme !


par Nathalie  Tourret

[25/07/2007]


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