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Revue de presse Asie

Revue de presse Asie du 27/7/2007

Afghanistan, témoignage d'un des otages sud-coréens

Alors que l'ultimatum des talibans a expiré, la presse de Séoul fait sa Une sur le témoignage d’un des vingt-deux otages sud-coréens encore vivants. Dans une interview diffusée à la chaîne de télévision américaine CBS News, la jeune femme raconte son calvaire. « De grâce, aidez nous à sortir d'ici le plus vite possible, supplie-t-elle. Nous sommes tous malades et détenus dans des conditions déplorables ». L'otage sud-coréenne précise qu'elle est détenue en compagnie des dix-sept autres femmes. Les hommes étant, selon elle, ligotés dans une autre pièce. Elle semble d'ailleurs ignorer que l'un d'entre eux a été exécuté. Cette intervention de quelques minutes constitue le premier contact des otages avec le monde extérieur depuis leur disparition. Arrangée par les preneurs d'otage eux-mêmes, l'interview a bien sûr été reprise par la presse sud-coréenne, qui est parvenue à identifier la jeune femme. « J'ai immédiatement reconnu sa voix », déclare, au journal Hankyoreh, le frère de cette infirmière bénévole de trente-deux ans. Plus d’une semaine après leur enlèvement et l’expiration d’un quatrième ultimatum, le sort des vingt-deux otages est toujours incertain. C'est pour « convaincre les autorités afghanes d'accepter un échange de prisonniers », affirme le Chosunilbo, que le président sud-coréen a dépêché ce vendredi matin un émissaire à Kaboul.

« L’erreur » australienne

En Australie et en Inde, nos confrères s’intéressent à l'abandon des charges contre Mohamed Haneef. Ce docteur indien était détenu depuis plusieurs semaines pour ses liens supposés avec les poseurs de bombes des attentats manqués de Londres. Le directeur fédéral de l'accusation avoue son « erreur », titre The Australian. Les autorités annoncent l'abandon de toutes les charges à l'encontre de Mohamed Haneef, dont celle de soutien à un groupe terroriste. « Nous sommes allés trop vite », regrette le procureur. Celui-ci l'annonce d’ailleurs publiquement, « un fait assez rare pour être noté », écrit The Sydney Morning Herald. « Mais [ce geste] n'est pas suffisant pour l'opinion car la confiance [des citoyens dans le système judiciaire] a été sérieusement remise en cause par le traitement du cas Haneef ». En Inde, le pays d'origine de l'ancien détenu, la presse est tout aussi critique. L'homme a passé vingt-cinq jours en prison, rappelle The Age, pour la simple raison qu'il avait « laissé sa carte SIM à un proche, depuis impliqué dans les attentats manqués de Londres ». L'Indian Express titre, lui, sur la joie de la femme d'Haneef. « La vérité est enfin révélée, se réjouit-elle. Son innocence a été prouvée [...] grâce à nos prières ». La jeune indienne attend le retour de son mari, chez lui, d'ici deux à trois jours. Mais Haneef devrait très vite retourner en Australie pour poursuivre sa formation de physicien.

Une famille indienne pestiférée

Du jour au lendemain, la famille Singh a tout perdu. Depuis quinze ans, elle avait fait de son élevage de poules son gagne-pain et vivait tranquillement dans l’Etat du Manipur, au nord-est de l'Inde. « Mais [la grippe aviaire] nous a ruinés », déclare le plus jeune des six fils de la famille à l'Indian Express. « Nous avons perdu au moins 20 000 roupies d'un coup [soit l'équivalent de 400 euros] ». A la perte financière s'ajoute l'opprobre jetée sur cette famille. C’est la première dont l'élevage a été touché par la grippe aviaire dans le pays depuis un an. « Même nos amis ont peur de venir nous voir, explique une belle soeur. Et seule une poignée de voisins sont venus nous rendre visite depuis que nos poulets sont morts ». Difficile de passer inaperçus dans le village car toutes les volailles ont dû être exterminées par les autorités sanitaires dans un rayon de cinq kilomètres autour de leur ferme. Près de 150 000 en tout. La famille Singh s'inquiète aussi de la faible compensation proposée par le gouvernement. « Nous avons entendu parler de seulement 30 roupies par volaille, regrette l’un des fils, alors que le prix du marché est au moins de quatre-vingt roupies par kilo ».

Les délateurs récompensés !

Avis aux chasseurs de prime : vous pouvez désormais gagner gros si vous dénoncez des pratiques illégales au sein de l'industrie alimentaire chinoise. C'est dans l'air du temps : Pékin a décidé de prendre d'importantes mesures pour renforcer la sécurité alimentaire en Chine et il y a du pain sur la planche ! Divers scandales ont récemment éclaboussé la réputation des produits chinois. Dès aujourd'hui, écrit le China Daily, « la récompense attribuée aux informateurs s'élève à 50 000 yuans », soit environ 6 600 dollars. C'est cinq fois plus qu'avant, explique le quotidien et surtout, plus besoin de décliner son identité. Les autorités ont mis en place un système de dénonciation anonyme. Objectif de cette mesure : éviter que, pendant les Jeux olympiques, les visiteurs ne tombent malades en dégustant les spécialités locales. A ce titre, les cuisines des stades seront aussi surveillées 24h sur 24 et des souris seront chargées de tester les repas servis aux athlètes.


par Marie  Normand

[27/07/2007]


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