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Tchad / Arche de Zoé

Libération des trois Espagnols et du Belge

Dans l'affaire de l'Arche de Zoé, le juge d'instruction tchadien a ordonné, ce vendredi, la mise en liberté des trois Espagnols et du Belge inculpés de « complicité » pour avoir tenté de transporter 103 enfants depuis le Tchad vers la France. Les ressortissants espagnols avaient été arrêtés le 25 octobre à Abéché, la ville où était basée l'Arche de Zoé. Le pilote belge avait été interpellé quant à lui, le 28 octobre. Il est toujours hospitalisé à la base militaire française de N'djamena après son malaise de jeudi soir.

Le Palais de justice de N'Djamena où ont comparu les inculpés dans l'affaire de l'Arche de Zoé. 

		(Photo : AFP)
Le Palais de justice de N'Djamena où ont comparu les inculpés dans l'affaire de l'Arche de Zoé.
(Photo : AFP)

Les trois Espagnols, le pilote, le copilote et le steward, sont sortis libres de la maison d'arrêt de N'djamena. Le pilote belge, quant à lui, est toujours à l'hôpital de la base militaire française, suite à son malaise de jeudi soir, mais leur avocat, Maître Jean-Bernard Padaré, leur a notifié à tous la décision du juge d'instruction : la levée partielle du mandat de dépôt.

Cela signifie que les quatre Européens sont mis en liberté provisoire, mais restent inculpés. En marge de cette décision judiciaire, le secrétaire d'Etat espagnol aux Affaires étrangères avait annoncé son départ ce matin pour N'djamena. Il est même parti aux environs de 6 heures du matin de Madrid, pour chercher ses ressortissants. Une décision qui n'était pas du goût des autorités tchadiennes ; l'avion a fini par atterrir dans un aéroport de la région, le temps que le juge d'instruction puisse finir son travail. 

Maître Padare

Avocat belge

«La justice tchadienne peut encore les rappeler, ils sont encore inculpés.»

Patrick Wilmart

Fils du pilote belge

«J'ai discuté avec Maître Padare qui fera tout pour obtenir le non-lieu, dans un premier temps...»



par RFI

Article publié le 09/11/2007 Dernière mise à jour le 09/11/2007 à 12:35 TU

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Pascal Manoukian

Directeur de la rédaction de l'agence CAPA, où les juges français ont effectué une perquisition

«Les journalistes ont droit à la protection de leurs sources, nous, on considère que ces rushes sont des sources, donc on a refusé de les donner [aux juges].»

[09/11/2007]

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