France/Espagne/ETA

Meurtre de deux gardes civils à Capbreton : deux arrestations

par  RFI

Article publié le 06/12/2007 Dernière mise à jour le 06/12/2007 à 06:19 TU

Un homme et une femme, soupçonnés d'avoir tué deux gardes civils espagnols dimanche à Capbreton (sud-ouest du pays basque français), ont été interpellés hier en Lozère. Le troisième membre du commando est toujours en fuite.

Un des suspects arrêtés mercredi 5 décembre par la la gendarmerie.
( Photo : Reuters )

C'est un dispositif exceptionnel qui a été mis en place pour retrouver ce couple. Exceptionnel, car 1 500 gendarmes de l'unité d'élite de la gendarmerie et du GIGN ont été mobilisés dans toute la France. Les gares, les frontières, mais surtout les lieux les plus secrets où peuvent se cacher de présumés membres de l'ETA ont été mis sous surveillance.

Selon une source proche du dossier, l'homme serait un cadre dirigeant de l'organisation terroriste. Il pourrait s'agir d'Asier Bengoa Lopez de Armentia, un dirigeant de l'organisation basque, déjà arrêté en avril 2003 en Espagne, et remis en liberté en novembre 2006. La vérification de l'identité de la femme sera plus longue, et va nécessiter des tests ADN.

Lors de son arrestation, le couple était en possession de faux papiers d'identité, dont certains au nom de policiers, mais également d'armes de gros calibre, chargées, et d'une forte somme d'argent liquide.

Les deux personnes s'apprêtaient à monter dans un autobus, danbs un petit village, et n'auraient apparemment opposé aucune résistance. Elles ont été placées en garde à vue à la gendarmerie de Mende, dans le sud-ouest de la France.

Des enquêteurs de la sous-direction antiterroriste spécialiste des dossiers de l'ETA sont sur place. Selon le Parquet de Paris, le commando était bien composé de 3 personnes. Un homme reste donc toujours en fuite..