Article publié le 06/12/2007 Dernière mise à jour le 06/12/2007 à 07:32 TU
George Bush et l'usine d'enrichissement d'uranium d'Ispahan
( Photo : AFP / Montage: G.Ngosso / RFI )
Avec notre correspondante à Washington, Donaig Le Du
Le téléphone a beaucoup fonctionné ces dernières heures. La secrétaire d’Etat Condoleeza Rice, les conseillers à la sécurité nationale et le président lui-même ont appelé les principaux partenaires des Etats-Unis, dans ce qui ressemble à une entreprise de sauvetage de la politique américaine vis-à-vis de l’Iran.
Et George Bush semblait plutôt satisfait à l’issue de ces coups de fil. La France, la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la Russie comprennent que la question nucléaire iranienne est un problème qui doit être réglé par la communauté internationale, a-t-il déclaré aux journalistes qui le suivaient en déplacement dans le Nebraska. Il n’a évidemment pas mentionné la Chine, qui était déjà hostile aux sanctions et qui voit ses réserves renforcées par le rapport des services de renseignements.
La sérénité affichée du président américain ne parvient pas, pourtant, à éclipser les questions qui continuent de se poser. Même s’il refuse de l’admettre, George Bush vient en effet d’être désavoué par les services de renseignements de son propre pays. En outre, les analystes estiment maintenant que le rapport de 2005 avait peut-être été mal préparé, sur la base d’éléments peu fiables. Or, c'est ce rapport qui concluait que l’Iran cherchait activement à se procurer l’arme nucléaire, et qui a déclenché toute la crise.
Réactions internationales au rapport américain
« Mohammed al-Baradeï est soulagé, voilà enfin un rapport compatible avec sa propre évaluation ».
06/12/2007 par Monique Mas
« La Russie rechigne à prendre des sanctions contre Téhéran, la voilà nettement confortée aujourd'hui. »
05/12/2007 par Thierry Parisot
« De source sécuritaire israélienne, on indique que la position d'Israël est toujours la même ».
04/12/2007 par Michel Paul
Pascale Andréani, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères
« Nous constatons que l'Iran n'a toujours pas répondu à toutes les questions posées sur ses activités passées et présentes... »
05/12/2007 par Frank Weil-Rabaud
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