par RFI
Article publié le 10/12/2007 Dernière mise à jour le 10/12/2007 à 17:04 TU
Les six Français, ainsi que trois Tchadiens et un Soudanais détenus au Tchad dans le cadre de l’affaire de l’Arche de Zoé sont renvoyés devant la Cour criminelle de Ndjamena. Ils comparaitront pour enlèvement de mineurs, escroquerie, faux en écriture et grivèlerie pour avoir voulu emmener 103 enfants en France en octobre dernier. Ils risquent une peine de cinq à vingt ans de travaux forcés.
On s’achemine donc vers un procès devant la Cour criminelle de Ndjamena.
Pour les six Français, trois Tchadiens et un Soudanais, le juge d’instruction Dimnandengarti Nagrdjimiti a donc finalement décidé de maintenir la qualification des différents crimes, sans tenir compte des demandes des avocats de la défense d’une requalification en délits.
Le magistrat tchadien a même rajouté deux infractions supplémentaires : « faux en écritures publiques et grivèlerie ».
L’information circulait déjà depuis vendredi mais a été officiellement notifiée aux avocats lundi matin.
Le procès d'ici fin décembre
Comme prévu, aussi, ceux qui avaient déjà été mis en liberté provisoire – les trois journalistes et sept Espagnols membres de l’équipage du Boeing 757 et le pilote belge, ainsi qu’un Tchadien, le sous-préfet de Tiné – ont tous bénéficié d’une ordonnance de non-lieu.
La procédure judiciaire connaît donc un nouveau coup d’accélérateur, alors que les présidents français et tchadien se sont entretenus à Lisbonne, lors du sommet Europe-Afrique, de cette affaire de l’Arche de Zoé.
Le procès pourrait donc avoir lieu dans les plus brefs délais, d’ici la fin du mois de décembre, confient plusieurs sources judiciaires tchadiennes.
10/12/2007 à 10:22 TU