par RFI
Article publié le 19/12/2007 Dernière mise à jour le 08/04/2008 à 15:03 TU
C'est sur le Probo Koala que sont arrivés, en 2006, les déchets toxiques déversés dans la région d'Abidjan.
(Photo : AFP)
La compagnie Trafigura, a toujours déclaré ne pas être responsable de cette affaire. Pourtant la société a signé un accord en février, six mois après la catastrophe, avec l'Etat ivoirien. La Côte d'Ivoire a promis l'arrêt des poursuites judiciaires. En échange, la multinationale de négoce en matières premières Trafigura s'est engagée à verser 150 millions d'euros d'indemnisation. La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme critique cet accord et elle a décidé d'entamer une procédure, devant les juridictions pénales françaises, au nom de 20 Ivoiriens riverains des sites pollués. Cette fois, ce n’est pas une amende mais bien des peines de prison qu'encourent les coupables.
Avocat des parties civiles
« Ce que nous espérons, c’est de clarifier les responsabilités tant au niveau de Trafigura, de ses dirigeants, que des éventuelles complicités sur le plan local. »
La plainte de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme a été jugée recevable en France par le parquet et le procureur de la République a ouvert une enquête préliminaire. En parallèle, une autre procédure est en cours depuis un an. 12 000 Ivoiriens ont fait appel au cabinet d’avocats Leigh-Day and Co, basé à Londres. Ils dénoncent l’accord de février dernier et réclament des indemnisations beaucoup plus importantes que dans l’accord de gré à gré.
Dirigeant de l'équipe d'avocats de Leigh-Day and Co
« Chaque victime a reçu environ 300 euros d'indemnisation... »
18/12/2006 à 14:23 TU