Article publié le 29/12/2007 Dernière mise à jour le 29/12/2007 à 06:55 TU
C’est la deuxième fois que Jacob Zuma est inculpé de corruption. La première fois en 2005 quand il occupait les fonctions de vice-président de la République, sa mise en cause amène le président Thabo Mbeki à le limoger, purement et simplement.
Une année plus tard, la Cour de Johannesburg biffe l’affaire du rôle, les bureaux du procureur général n’étant pas parvenu à libeller une infraction précise à l’égard de Zuma.
Ces supporters accusent alors ces ennemis, en première ligne le président Mbeki, de conspiration politique dans le but d’empêcher l’ancien vice-président d’accéder à la présidence de l’ANC et ensuite, à la magistrature suprême.
Cette fois-ci, l’inculpation de Zuma, intervient au lendemain de sa victoire électorale. Une victoire écrasante qui le place à la tête de l’ANC en lieu et place de Thabo Mbeki.
Aujourd’hui, poursuivre Zuma approfondirait les divisions au sein de l’ANC, le parti au pouvoir, et risquerait de créer la scission du parti.
A noter également que ces poursuites ruineraient virtuellement les chances de Jacob Zuma plutôt de briguer un mandat présidentiel.