par RFI
Article publié le 30/12/2007 Dernière mise à jour le 30/12/2007 à 03:00 TU
30 000 personnes à Tbilissi, on n’avait pas vu tant de monde dans les rues de la capitale, Tbilissi, depuis la manifestation du 7 novembre. Rassemblement violemment réprimé par les autorités.
Aujourd'hui, les opposants étaient dans la rue pour dénoncer une campagne électorale « totalement manipulée ». Une campagne orchestrée et contrôlée par le président sortant Mikheïl Saakachvili qui tente, avec cette élection anticipée, de regagner la confiance du peuple et de surmonter la crise politique.
Mais l'opposition est loin d'être unie contre le pouvoir en place. Vu les divisions, Mikheïl Saakachvili semble tout de même avoir les meilleures chances de remporter encore une fois la victoire, même s'il est jugé très autoritaire et peu démocrate.
D'autant plus que son adversaire principal, l'oligarque Badri Patarkatsichvili a jeté l'éponge cette semaine. Patarkatsichvili, un des hommes les plus riches de la Géorgie et financier de l'opposition, considère que cette élection ne sera pas équitable.
Restent encore cinq autres chefs d'opposition en lice contre le président sortant. Mais pour l'instant, aucun n'émerge comme une véritable alternative pour remplacer Mikheïl Saakachvili à la tête de l'Etat.