par RFI
Article publié le 02/01/2008 Dernière mise à jour le 02/01/2008 à 05:38 TU
Josiane Balasko (g) manifestant au côté de militants et de sympathisants de RESF devant le centre de rétention de Vincennes.
(Photo : AFP)
Tout comme au Centre de rétention administrative de Mesnil-Amelot (Seine et Marne, à l'est de Paris), depuis une dizaine de jours, la tension monte et les incidents se multiplient au centre de Vincennes, aux portes de Paris, qui abrite près de 280 personnes.
Deux nuits d'affilée, les forces de l'ordre sont intervenues pour faire rentrer dans leur chambre les protestataires. Si la nuit de la Saint Sylvestre s'est passée dans le calme, selon les associations de soutien aux sans papiers, plusieurs retenus plus déterminés que jamais continuent leur grève de la faim.
A l'appel des militants du réseau Education sans frontières, des élus et des artistes se sont mobilisés pour apporter leur soutien aux sans papiers. Parmi eux, Josiane Balasko :
Comédienne
« On veut montrer qu'en France, il y a des citoyens qui ne veulent pas que cela se passe comme ça »
Il est difficile de savoir ce qui se passe vraiment dans les centres de rétention, où les droits de visite sont comptés.
médecin généraliste
« On m'a signifié qu'en tant que médecin, je n'avais pas le droit de rentrer dans un centre de rétention »
A travers la France, les centres de rétention se multiplient, et les personnes en situation irrégulière y sont enfermées dans des conditions de plus en plus difficiles, à l'abri des regards. Le comédien Charles Berling invite donc l'ensemble des Français à se saisir de la question :
Comédien
« La loi n'est pas respectée, on devrait avoir un droit de visite... Il y a un usage de la force qui est là pour masquer la réalité ».