Rechercher

/ languages

Choisir langue
 

Colombie/Venezuela

Otages : entre espoir et craintes

par  RFI

Article publié le 10/01/2008 Dernière mise à jour le 10/01/2008 à 16:17 TU

Clara Gonzalez de Rojas (d), la mère de l'otage colombienne Clara Rojas, en compagnie de Patricia Perdomo (g), la fille de l'otage colombien, Consuelo Gonzalez.(Photo : Reuters)

Clara Gonzalez de Rojas (d), la mère de l'otage colombienne Clara Rojas, en compagnie de Patricia Perdomo (g), la fille de l'otage colombien, Consuelo Gonzalez.
(Photo : Reuters)

C'est un nouvel espoir pour les deux otages des FARC. Des hélicoptères vénézuéliens, portant l'emblème de la Croix-Rouge, ont décollé jeudi matin pour aller récupérer, à San Jose de Guaviare, Clara Rojas et Consuelo Gonzalez. Selon le CICR, le gouvernement de Bogota a approuvé cette deuxième mission de sauvetage en coordination avec Hugo Chavez. Le président vénézuélien affirme avoir reçu de la guérilla colombienne les coordonnées exactes du lieu où sont détenues les deux femmes. La précédente tentative de libération de l'assistante d'Ingrid Betancourt et de l'ex-parlementaire avait tourné au fiasco à la fin du mois décembre.

Les hélicoptères ont bien décollé cette fois en direction le département de Guaviare, au sud-est de la Colombie. Les opérations militaires ont d'ailleurs été suspendues dans cette région par les autorités colombiennes afin de faciliter cette nouvelle mission.

Mais contrairement à la première opération, baptisée alors opération « Emmanuel » du nom du fils de Clara Rojas et qui s'est terminée il y a dix jours en fiasco, les observateurs internationaux se tiennent aujourd'hui à l'écart. Et les médias restent prudents.

Emmanuel justement, ce petit garçon de 3 ans né dans la jungle d'un père guerillero, devait être le symbole de cette grande mission menée fin décembre par le président vénézuelien. Mais il s'est avéré que l'enfant n'était plus retenu dans la jungle depuis 2005, contrairement à ce qu'affirmaient alors les rebelles. Il est aujourd'hui à Bogota, dans un orphelinat.

Alors est-ce aujourd'hui que le petit garçon retrouvera sa maman? Les familles des otages l'espèrent mais l'expérience de la semaine passée montre que beaucoup d'obstacles peuvent encore entraver le processus de libération. Le porte-parole du CICR l'a précisé : « Des impondérables, comme le mauvais temps, pourraient compromettre l'opération ».