par RFI
Article publié le 23/01/2008 Dernière mise à jour le 23/01/2008 à 22:52 TU
Le leader de l'opposition kényane Raila Odingo (2e à gauche) avec l'ancien secrétaire des Nations unies Kofi Annan (m), l'ancien président tanzanien Benjamin Mkapa (d) et Graça Machel, l'épouse de l'ancien président Nelson Mandela (2e à droite).
(Photo : AFP)
La journée s'est terminée sur une petite note d'espoir. L'opposition a tenu une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec Kofi Annan et a accepté sur requête insistante de l'ancien secrétaire général de l'ONU de suspendre la mobilisation de ce jeudi. Pas de manifestation pour, dit l'opposition, « montrer notre bonne volonté dans le cours des négociations ».
Encore ce mercredi matin, à l’occasion d'une marche funèbre, une trentaine de tombes ont été montrées à des centaines de partisans qui ont commencé à jeter des pierres et à incendier des véhicules. La police qui s'était déployée en grand nombre pour cet événement, la première manifestation publique autorisée par le gouvernement depuis le début de la crise, a lancé des grenades lacrymogènes et des émeutes ont empêché la circulation pendant au moins une heure.
Apparemment, l'opposition cherche à montrer des signes de bonne volonté dans ces discussions, mais rien n'a filtré dans les détails, sur l'éventualité d'un partage du pouvoir ou de nouvelles élections.
D'ailleurs Kofi Annan n'a pas pu rencontrer Mwai Kibeki mercredi comme prévu, car celui-ci a prolongé son entrevue avec Yoweri Museveni, le président ougandais, venu également en voisin très proche et – dit-on – un peu partisan, pour tenter lui aussi, parallèlement à Kofi Annan, de servir de médiateur.
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