par RFI
Article publié le 24/01/2008 Dernière mise à jour le 24/01/2008 à 15:52 TU
Après la révélation d’une fraude massive à la Société Générale, et alors que les bourses mondiales se remettent à peine des dernières turbulences, le Premier ministre français est venu présenter à Davos sa politique de réformes expliquant que « la France était de retour ». Avant d’expliquer qu’il fallait plus de transparence et de responsabilité dans les marchés.
François Fillon a commenté, à l’issue de son intervention devant le forum économique mondial, «l’affaire Société Générale». Il a ainsi rappelé que les fraudes étaient très importantes, et surtout qu’elles constituaient une « affaire sérieuse ». Il a toutefois tenu à préciser que cela n’avait rien à voir avec la situation des marchés financiers.
Le Premier ministre est largement revenu dans son discours sur la crise que traversent actuellement les bourses mondiales. Il a insisté sur la nécessité de renforcer la transparence des marchés financiers.
Premier ministre français
« On dit parfois que la France est un pays frileux. […] C’est une illusion d’optique. Nous pensons que l’ouverture des marchés est la clé de la prospérité et du développement. Mais cela n’exclut pas un langage de vérité quand les conditions de la concurrence sont faussées. »
François Fillon a enfin rappelé les réformes mises en place ces huit derniers mois par son gouvernement. «La France est en mouvement, a-t-il insisté. Et elle compte bien réoccuper sa place dans les débats sur l’économie mondiale».
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