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France / Politique

Nicolas Sarkozy se félicite du vote du Parlement en faveur du traité de Lisbonne

Article publié le 10/02/2008 Dernière mise à jour le 11/02/2008 à 07:02 TU

Nicolas Sarkozy, dimanche 10 février 2008 ( Photo : Reuters )

Nicolas Sarkozy, dimanche 10 février 2008
( Photo : Reuters )

Le président français est intervenu à la radio et la télévision dimanche soir pour estimer que « la France était de retour en Europe ». Une allocution qui survient en pleine polémique sur les municipales à Neuilly, en plein doute électoral de l'UMP, et alors que le président est en chute dans les sondages.

La ratification par la France du traité européen de Lisbonne est un « succès » qui prouve que la « France est de retour en Europe », a affirmé dimanche soir le président français Nicolas Sarkozy dans une allocution radio-télévisée.

« Ce traité, c'est la France qui a pris l'initiative de le proposer pour sortir l'Europe de la crise institutionnelle dans laquelle elle se trouvait plongée », a souligné le chef de l'Etat.

Allocution télévisée de Nicolas Sarkozy

Extrait I

« L’Europe dispose maintenant du cadre qui lui est nécessaire pour se remettre en marche. »

 « Par ce succès, car c'est un succès, la France est de retour en Europe. Elle y a retrouvé son influence, sa capacité à faire valoir sonb point de vue, ses valeurs et le rôle moteur qui avait toujours été le sien par le passé », a ajouté Nicolas Sarkozy. 

Le président Nicolas Sarkozy a souhaité que la présidence française de l'Union européenne, au second semestre 2008, soit « l'occasion d'avancer » dans la voie d'une Europe « grande puissance ».

Allocution télévisée de Nicolas Sarkozy

Extrait II

« L’Europe doit agir, c’est ma conviction, comme une grande puissance faisant valoir son point de vue et défendant ses intérêts. »

Rien qu'on ne savait en fait dans cette allocution solennelle, c'est en fait son contexte qui est moins anodin : son annonce a été faite à 16h18 heure de Paris dimanche, soit en pleine crise psycho-politique à Neuilly sur Seine, où le poulain du président David Martinon, adoubé candidat à la Mairie pour les élections des 9 et 16 mars, a été lâché ce dimanche en pleine course par nul autre que ses co-listiers, dont le fils du président Nicolas Sarkozy, Jean Sarkozy. 

L'allocution européenne du président visait aussi très probablement à détourner l'attention de ces développements, qui ne donnent pas forcément une très bonne image de l'UMP, du président et de ses troupes, inquiètes de sa chute dans les sondages.