Article publié le 15/02/2008 Dernière mise à jour le 15/02/2008 à 05:22 TU
Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Les autorités iraniennes n’ont pas confirmé officiellement cette information mais les experts de l’Agence internationale d’énergie atomique (AIEA) ont pu voir il y a quelques semaines ces nouvelles centrifugeuses de type P2.
Selon des diplomates occidentaux à Vienne, l’Iran a fait des tests réels sur ses nouvelles machines qui sont bien plus rapides et plus modernes que les précédentes. Ces nouveaux tests sont à l’encontre des deux résolutions du Conseil de sécurité qui demandent à l’Iran de suspendre ces activités d’enrichissement d’uranium.
Les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis, soupçonnent en effet l’Iran de vouloir utiliser ces activités d’enrichissement d’uranium pour fabriquer l’arme atomique. Mais Téhéran soutient que son programme est uniquement civil.
L’Iran possède déjà plus de 3 000 centrifugeuses de type P1, or les centrifugeuses de type P2 sont bien plus perfectionnées que les machines que Téhéran possède déjà.
Cette annonce intervient alors que le directeur de l’AIEA Mohamed al-Baradei doit publier vers le 20 février un nouveau rapport sur le programme nucléaire iranien mais les Occidentaux craignent que ce rapport soit trop favorable à l’Iran.