par RFI
Article publié le 17/02/2008 Dernière mise à jour le 17/02/2008 à 21:09 TU
Les deux leaders chiites, Abdel Aziz al-Hakim (d) et Moqtada Sadr (g) avant la rupture, le 6 novembre 2005 à Najaf.
(Photo : AFP / montage : RFI)
L'accord entre Moqtada Sadr et son grand rival au sein de la communauté chiite irakienne avait été signé en octobre 2007 dans le but d'apaiser les tensions entre l'Armée du Mahdi du jeune chef chiite et la milice du Conseil suprême islamique irakien, l'organisation Badr.
Au cours du second semestre 2007, des dizaines de sadristes avaient été tués ou arrêtés par les services de sécurité irakiens, largement infiltrés par l'organisation Badr, et par les troupes américaines. La trêve unilatérale décrétée par Moqtada Sadr au mois d'août 2007 avait contribué à apaiser les tensions mais, dans la perspective des élections provinciales d'octobre, les deux formations rivales vont se disputer le contrôle des administrations locales des provinces du sud de l'Irak, riches en pétrole et notamment de la grande ville de Bassorah.
Le mouvement de Moqtada Sadr se pose comme défenseur de l'identité arabe de la communauté chiite et s'est toujours opposé à la présence américaine en Irak. En revanche, le Conseil suprême islamique irakien d'Abdel Aziz al-Hakim entretient des liens étroits avec l'Iran, mais aussi avec Washington où il est considéré comme électeur essentiel.
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