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Pakistan

L’opposition impatiente

Article publié le 27/02/2008 Dernière mise à jour le 27/02/2008 à 14:28 TU

L'ex-Premier ministre Nawaz Sharif.(Photo : Reuters)

L'ex-Premier ministre Nawaz Sharif.
(Photo : Reuters)

L’ancien Premier ministre, Nawaz Sharif, un des vainqueurs des dernières législatives, somme le président de la République de convoquer l’Assemblée nationale dans les meilleurs délais en vue de la formation du prochain gouvernement. Les nouveaux parlementaires se sont réunis, pour la première fois, dans un hôtel de la capitale depuis les législatives du 18 février denier. Les deux grands partis vainqueurs des législatives, qui n’obtiennent qu’ensemble une majorité, envisagent également de s’appuyer sur les petits partis pour former un gouvernement de coalition

Avec notre correspondante à Islamabad, Nadia Blétry 

« Nous n’attendrons pas un jour de plus pour que l’Assemblée nationale soit convoquée », a annoncé aujourd’hui, Nawaz Sharif, le dirigeant de la Ligue musulmane du Pakistan-Nawaz (PML-N), deuxième parti vainqueur des élections du 18 février. Alors que les résultats officiels des législatives n’ont pas encore été délivrés par la commission électorale, les parlementaires qui ont formé une alliance, se sont réunis pour la première fois à Islamabad.

Officiellement, les résultats devraient être rendus publics le 1er mars, mais manifestement la pression des dirigeants de la PML-N a prouvé ses limites. Il faut dire que l’ancien Premier ministre qui a été renversé par le coup d’Etat de Pervez Musharraf en 1999, est extrêmement virulent à l’égard du chef de l’Etat. Il ne cesse d’exiger sa démission, ce que refuse le président.

De son côté, le Parti du peuple pakistanais, arrivé premier du scrutin, est plus modéré, et pourrait envisager une cohabitation avec Pervez Musharraf. Les deux grands partis vainqueurs des urnes, ont choisi de s’associer pour former le prochain gouvernement. Ils ont également demandé à l’ANP, le Parti nationaliste pachtoune, très bien représenté dans la province frontalière du nord-ouest de faire partie de la coalition.

Mais l’alliance des deux plus grands partis politiques du pays reste précaire. Les anciens rivaux vont devoir mettre de côté leurs divergences idéologiques.